Le Groupe scolaire Idrissa Sow de Sévaré avec un effectif total de plus de 1700 élèves est confronté à un problème criard de salubrité. L’établissement, en plus de sa propre production de déchets, est victime de dépôts anarchiques des familles voisines. Cette situation est déplorable. Un dépotoir d’ordures encombre la porte d’entrée. Et le lieu attire des animaux à la recherche de restes d’aliments.


Situé en plein centre du quartier Bamako-Coura de Sévaré, le Groupe scolaire est constitué de cinq écoles : trois premiers cycles et deux seconds cycles. Le Groupe scolaire ne disposait que de trois blocs de toilettes de trois latrines dont une seule fonctionnelle et qu’élèves et maîtres se partageaient. Il n’existait qu’un seul point d’eau offert par la mairie de Mopti.
Le partenaire stratégique de l’éducation, l’Unicef a apporté son appui avec la réalisation d’un bloc de sanitaire de trois latrines. Aussi, l’Unicef a mis à disposition des poubelles, des kits de lavage des mains, des kits scolaires et l’organisation des sessions de renforcement des capacités des enseignants et des membres du Comité de gestion scolaire sur la gestion de l’école en mode décentralisée et d’autres modules avec l’amélioration de la qualité de l’éducation.

Malgré ces appuis de l’Unicef, le Groupe scolaire Idrissa Sow, souffre beaucoup du problème d’assainissement, du manque de point d’eau mais aussi du manque de toilettes et d’outils de salubrité. Le collectif des directeurs du Groupe scolaire souhaite que le programme de recrutement des enfants déplacés et démunis engagé par l’Unicef en appui aux efforts du gouvernement pour la stabilisation soit accompagné de réalisations d’installations Wash dans l’intérêt des enfants.  Les directeurs lancent un appel aux autorités municipales pour que soit mis fin au déversement des ordures dans les alentours de l’école.

Fatoumata
Tamboura
Enfant Journaliste Mopti

Source: L’Essor-Mali