Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Housseini Amion Guindo, a donné le coup d’envoi de la 25ème Edition de la Campagne nationale de reboisement le 13 juillet dernier sur les berges du fleuve Niger à Badalabougou, en présence du Gal Mamadou Gakou, Directeur national des eaux et forêts et de l’ensemble des acteurs impliqués dans la protection de l’environnement. Le chef du département a incité les acteurs verts à redoubler d’efforts pour la protection de l’environnement en mettant un accent particulier sur le reboisement. 

 

«Pour un forestier, c’est un évènement heureux parce qu’il s’agit de lutter contre la dégradation de la nature. Les autres parlent de désertification, de changement climatique. Ce qui est important, c’est la préservation de notre nature. Vous avez vu, la nature se dégrade tous les jours. Et l’homme n’arrive pas à concilier les objectifs de développement avec les objectifs de protection de la nature. Je profite de l’occasion pour inviter tous les Maliens à planter des arbres parce que l’arbre c’est la vie », a déclaré le Directeur des eaux et forêts, Gal Mamadou Gakou, expliquant toute l’importance de l’évènement.

Jugeant le bilan de 2018 satisfaisant, le ministre a profité de l’occasion pour inciter les « acteurs verts » à redoubler d’efforts pour la protection de l’environnement tout en insistant sur le reboisement. Pour le président de la Société de gestion forestière, Ibrahim Sidy Yar, l’arbre c’est la vie. « Nous remercions Dieu parce que l’évènement qui nous réunit aujourd’hui contribue au développement du pays. Voir les autorités maliennes prendre de telle initiative en choisissant une journée dédiée au reboisement, est vraiment encourageant et ça donne beaucoup d’espoir. L’arbre, c’est la vie et on ne peut pas finir de parler de son importance. Notre activité est essentiellement basée sur les arbres. Autant nous coupons les arbres, autant nous en plantons. Cette campagne ouvre donc la voie à tous les Maliens de planter des arbres », a-t-il dit.

B.C

Source : Le Challenger