Le gouvernement malien s’engage à mettre fin à la pratique de dragage sur l’ensemble du territoire national et encadrer le secteur de l’orpaillage. La suspension du dragage au Mali par les chercheurs dor était au centre des échanges dune conférence de presse, le jeudi 6 juin dernier l’hôtel Maeva palace, animée par Madame le Ministre des Mines et du pétrole, Mme Lelenta Hawa Baba Bah.


Objectif : informer et sensibiliser la population sur les conséquences de la pratique du dragage sur notre environnement. Il sagissait aussi dannoncer la décision prise en la matière par les  plus hautes autorités notamment le président de la république sur la suspension de la pratique durant douze mois.


A l’entame de son, propos Madame le ministre a mis en exergue le fléau qui détériore notre environnement, notamment la pratique du dragage dans les deux fleuves du Mali, un danger imminent et permanent de la vie sur terre.
Depuis 2017, on sest rendu compte que certaines personnes, la plupart d’entre elles de nationalités étrangères, notamment ivoirienne, burkinabè et guinéenne, sont en train de mener des activités illégales de dragage dans les fleuves maliens. Cependant, aucune mesure n’était prise à cette date. Il a été constaté que cette pratique qui ne profite ni aux pratiquants ni à l’État, ne fait que nuire à la santé de la vie humaine ainsi quà celle des végétaux. Qu’il est indéniable que le Mali partage ces cours d’eau avec les pays voisins. Raison pour laquelle le gouvernement malien s’engage de suspendre la pratique de l’activité pour douze mois afin d’éradiquer le dragage au Mali et faire respecter des conventions internationales cosignées par notre pays pour la sauvegarde des cours d’eau.
Cette suspension a été prise par un arrêté interministériel à la date de 15 mai dernier pour remédier ce fléau, à travers quatre départements ministériels à savoir: le ministère des mines et du pétrole, le ministère de l’administration des collectivités territoriales et de la décentralisation, le ministère de l’environnement de l’assaisonnement et du développement durable, et le ministère de la sécurité et de la protection civile. Tous ces départements œuvrent ensemble pour la mise en œuvre de cette décision.
Pour la bonne application de ladite décision, le gouvernement compte déléguer son pouvoir de police aux communautés originaires de ces zones communément appelle ton bolo ma  dans les zones dorpaillages afin éradiquer le dragage. Au cas contraire, l’État interviendrait par ses prérogatives de puissance publique.
Après le constat nuisible auprès des populations riveraines sur la pratique du dragage et les conséquences de l’utilisation des produits chimique des pratiquants. Qui utilisent les produits très nuisibles à la santé, notamment le cyanure et le mercure qui ont des effets néfastes sur la vie.
Lensemble de ces informations ont été données par le ministre des mines et du pétrole, Mme Lelenta Hawa Baba Bah.
Après la prise de la décision du 15 mai dernier pour la suspension des activités de dragage sur  l’ensemble du territoire, madame le ministre a indiqué qu’une importante quantité de matériels a été saisie par la brigade fluviale et qui sera détruite. Les investigations sont en cours pour réprimer les propriétaires.
Elle a martelé que si cette pratique était autorisée par le code minier actuel, les pratiquants ne respecter pas les règles. La relecture de ce code minier est en cours avant l’expiration de cette date de suspension. Le nouveau code qui sera adopté interdira formellement la pratique du dragage en République du Mali, a-t-elle ajouté. En outre, le gouvernement compte suspendre l’orpaillage durant la période du 15 juin prochain au 30 septembre, afin d’encadrer le secteur pour en faire une source de développement des zones dorpaillage, des pratiquants et de l’État avec des nouvelles dispositions à la reprise des activités.

Daouda Siaka Ballo

ÉchosMédias