Dans la capitale malienne, un peu partout prolifèrent le commerce d’essence en détail dans les bouteilles. Au bord des carrefours et des artères ils nombreux les particuliers à faire carrière dans ce petit commerce. Si certains clients se plaignent de la qualité, d’autres par contre y trouvent leur compte.

En effet ce phénomène s’inscrit aujourd’hui dans le lot des petits métiers lucratifs de la capitale. Cependant, les conditions de conservation et de vente font souvent que le produit avant d’arriver au consommateur peut avoir des soucis de qualité.  Il est conservé de manière peut rassurant souvent sous leur étale dans des bidons de 20 litres. Ces bidons contiennent, dans certains cas, de petits résidus de caillou, sable, et autres déchets impropres qui le plus souvent endommage les moteurs des engins.

« Il n’est pas conseillé de prendre du carburant vendu au bord des voies pour plusieurs raisons. Moi je ne sais pas ce qui ne va pas avec mais chaque fois que j’en prends, ma moto me cause des désagréments jusqu’à la consommation définitive du carburant en question. Un état de fait que j’attribue à la mauvaise qualité du produit. Du coup, je doute de la provenance ». Nous expliquons B.F, un Etudiant.

Il y a aussi ceux qui se plaignent de la quantité de l’essence vendu à étalage « chaque fois que je prends de l’essence en bouteille ça fini vite. Et cela j’ai du mal à l’expliquer alors que c’est le même prix dans les stations-services. Je me demande s’ils ne les mélangent pas avec d’autres produits. Tout compte fait, si vous tenez à votre moteur, évitez les essences vendues en bouteille dans les rues un conseil que mon mécanicien m’a donné » nous confie une cliente

Par ailleurs nous n’avons pas besoins qu’on nous énumère les risques que cela peut avoir sur le vendeur et son environnement proche. Alors soyons vigilent !

ADAM DIALLO

Source: Bamako New