Fille incroyablement influente sur les réseaux sociaux sans qu’on ne sache officiellement ce qu’elle exerce comme métier pour gagner sa vie, Diaba Sora est de plus en plus enviée et même prise pour exemple par une bonne frange des jeunes femmes au Mali. Cette jeunesse féminine qui s’est facilement laissée halluciner par les « mystères » qui entourent la vie que mène Diaba Sora, y voit de plus en plus une espèce de modèle social, tout en rêvant de s’offrir les moyens nécessaires pour pouvoir l’imiter. Cela, au péril de toute barrière morale et culturelle. 

 

A y voir de plus près, l’influence que Diaba Sora exerce sur des milliers de jeunes filles dans la sous-région, particulièrement, au Mali, à travers les réseaux sociaux, découle essentiellement du fait qu’elle ait su mettre en avant l’énigme qui s’articule autour de ses formes généreuses. Les priorités physiologiques et esthétiques qu’elle donne à sa propre apparence pour pouvoir attirer le plus d’âmes vers elle, lui ont finalement été d’un succès fatal.

Les parures dorées dont Diaba Sora se couvre pompeusement le corps, les liasses de billets qu’elle distribue insoucieusement aux griots et autres marchands d’illusions, la variété de voitures de luxe dans lesquelles elle pavane, les téléphones portables iphones de dernière génération qu’elle exhibe sur la toile, les lieux de rêve qu’elle fréquente et dont elle publie les images sur les réseaux sociaux, ses formes généreuses et hyper sexy qu’elle exhibe avec provocation devant les yeux gourmands de milliers de fans, ont valu à celle qui se fait appeler la « Kim Kardashian » du Mali, toute la célébrité dont elle jouit à ciel ouvert.

Mais d’où viennent ces richesses mirobolantes engrangées en si peu de temps par Diaba Sora ? Quelle est l’activité économique officiellement reconnue pour être exercée par Diaba Sora et qui soit à l’origine d’une opulence hors pair dont elle jouit sans retenue ? Les réponses à ces questions, permettront sans nul doute de conclure si Diaba Sora est réellement un exemple à suivre par la jeunesse féminine malienne.

Quel est le but véritablement recherché par les images de Diaba Sora ayant trait à des provocations sexuelles tous azimuts ? Est-ce essentiellement pour offrir une meilleure publicité à son corps afin de mieux le « marchander » ? Diaba Sora, en vérité, ne se nourrit-elle de ses envolées exhibitionnistes que de son propre cerveau ? Si tel est le cas, en quoi cette jeune dame pourrait-elle incarner un modèle de vertu pour les jeunes femmes maliennes ? Diaba Sora n’hésite pas à affirmer qu’elle gagne bien sa vie grâce à ses formes généreuses. Elle n’hésite non plus à dire que c’est grâce à ses rencontres avec des richissimes qu’elle est aujourd’hui ce qu’elle est. Diaba va même jusqu’à avouer qu’en une seule nuit de rencontre avec ces hommes puissants, elle peut banalement se taper des millions de nos francs.

Comment peut-on objectivement appeler le métier se cachant derrière de telles fanfaronnades ? Est-ce de la prostitution de luxe ? En tous les cas, Diaba Sora est véritablement la seule à pouvoir nous dire ce qu’elle fait pour gagner sa vie sans que personne ne sache jusqu’ici le titre officiel qu’elle détient et jusqu’à vouloir même inspirer d’autres filles à devenir comme elle.

Loin de nous, toute idée de juger Diaba Sora ou mettre la charrue avant les bœufs. Mais si tous nos soupçons venaient nettement à se confirmer, elle ne serait alors rien d’autre qu’un des exemples sociaux les plus honteux pour le Mali. En aucun cas, Diaba Sora ne serait un modèle de développement devant être suivi par la jeunesse féminine qui gagnerait mieux à bien ouvrir les yeux.

La sirène