Achatou Diallo, une jeune âgée de 19 ans et mariée pas moins de 6 mois, a été sauvagement assassinée par son mari pour une histoire de Whatsapp.

 

En effet, le couple Diallo marié juste quelques mois, vivait en parfaite symbiose jusqu’à ce que commencent les mises en garde de Monsieur Diallo à l’égard de son épouse, l’accusant quotidiennement par rapport à ses activités sur les réseaux sociaux, et surtout à des heures avancées dans la nuit. Un comportement qui a déplu à monsieur, provoquant ainsi une crise de jalousie qui l’amène finalement a ôté la vie à sa femme.

 

Un jour, l’homme ne pouvant plus se contenir, est venu arracher le téléphone de Mme Diallo, furieuse elle se sert d’un bâton sur son mari. Sur le coup, monsieur parvient à la renverser par terre tout en serrant le coup de celle-ci avec une chaîne. Mme Diallo sous l’effet de la forcée de son mari exercée sur elle finit par rendre l’âme.

Dans la journée du 25/03/2020 aux environs de 12 heures, le sieur Bourama Keïta, âgé de 39 ans, né à Nioumakana, fils de Mamadou et de Minata Bagayoko, médecin généraliste, domicilié à Kayes qui nous déclare de ce qu’un individu aurait donné la mort à son épouse à Kalabambougou.

Une équipe dirigée par le Chef BR Lieutenant Mady Bagayoko s’est immédiatement rendue sur les lieux et qui a constaté que l’individu n’était personne d’autre que Sadou DIALLO, âgé de 30 ans environs, le mari de la victime. Après avoir commis son forfait, l’homme aurait selon les voisins chargé les cohabitants d’aller récupérer le corps de la jeune dame dans sa chambre avant de prendre la fuite.

Une course poursuite est alors engagée par les éléments du Lieutenant Bagayoko, les renseignements fournis par les voisins ont amené l’équipe de la BR jusqu’à Sibiribougou, un lieu qui a servi de refuge à l’assassin après son acte ignoble et barbare.

Les hommes du Compol Kamissoko ne désespérant point dans les enquêtes finirent par retrouvé l’individu caché dans une maison à Sibiribougou. Après son interrogatoire au Commissariat de Police du 9ème Arrondissement de Bamako, l’homme reconnaît les faits et dis avoir agit sous l’effet de la jalousie. Les remords et les excuses ne suffisent plus, car le mal est déjà fait et c’est au Parquet de la Commune IV de décider du sort de Monsieur Diallo.

Que son âme repose en paix !

Source : Commissariat de Police du 9ème Arrondissement de Bamako