On aura tout vu sous nos cieux. Un membre du gouvernement SBM a failli tuer l’amant supposé de son épouse.

Les faits se déroulent sous nos cieux, comme dans un film brésilien. Un ministre  du gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga a surpris son épouse et  un homme dans sa résidence, dans une position douteuse. Sous le coup de la jalousie, le ministre a failli tuer l’homme avec l’arme de son aide de camp.

Des sources proches de l’affaire rapportent que notre brave ministre, par le pouvoir l’argent, est parvenu à s’octroyer l’amour d’une jolie créature de la nature. La dame, selon nos sources, a été dotée par la nature de rondeurs à donner le tournis. Elancée, la jolie dame a de gros yeux rayonnants et un sourire radieux qui ne laissent personne indifférente.

Après avoir convolé en secondes noces avec cette beauté de la nature, notre homme fut gratifié par un portefeuille ministériel. Ce poste vient renforcer son privilège et son influence. Il aménagea avec sa dulcinée dans sa nouvelle résidence. Nos sources affirment que l’homme est tellement jaloux de sa fleur d’Eden qu’il a du mal à travailler. Ainsi, il ne quitte sa résidence qu’à la mi-journée, et tout au long du trajet qui mène à son bureau, il est au téléphone avec sa chérie. Cela n’est ne lui suffit pas. Il retourne chez lui une heure après, car il ne fait point confiance à sa femme. Il soupçonne cette dernière d’entretenir des relations extraconjugales. Pour ce faire, il interdit à cette dernière de recevoir des visiteurs en son absence, surtout quand il s’agit d’hommes.

Consigne ferme a été donnée aux gardes postés, à l’entrée de sa résidence, dans ce sens. A en croire nos courses, la dame est suivie par un autre véhicule dans lequel sont engouffrés des agents devant rapporter à monsieur le ministre tous les faits et gestes de madame.

Par un après-midi dominical, madame, par l’entremise d’habitués de la cour, serait parvenu à faire entrer une ancienne connaissance, car monsieur était supposé être en mission avec le chef de l’Etat à l’intérieur du pays.

Quelle ne fut la surprise du jaloux ministre de découvrir un homme et son épouse dans sa résidence, dans une position peu confortable. Il piqua alors une colère noire. Il saisit alors l’arme de son aide de camp et le pointa sur le monsieur qui n’a dû son salut qu’à la promptitude de l’aide de camp. Parvenu à se défaire du ministre, l’homme n’a pas demandé son reste. Notre ministre, cocufié, a passé son épouse à tabac avec toutes les injures qui vont avec.

Nos sources rapportent que la femme n’aime pas le ministre et qu’elle menait une vie bien arrosée avant de le rencontrer.  Elle est une habituée des boîtes de nuit et autres hauts lieux de jouissance. Elle faisait partie d’un cercle de jeunes dames qui font la pluie et le beau temps dans la capitale malienne. Elles aiment les voyages à l’étranger et rivalisent de grosses voitures. Monsieur le ministre serait au courant de tout cela, et c’est d’ailleurs dans un de ces milieux qu’il l’a croisée pour la première fois. Le ministre a décidé de l’épouser pensant pouvoir la faire changer de vie.  Il a oublié qu’on «a beau chasser le naturel, il revient au galop !, comme dit l’adage.

Aux dernières nouvelles, la dame vit toujours chez notre brave ministre qui, pour se faire excuser pour les coups de la veille, a offert à sa chasse gardée la dernière version d’une grande marque de voiture. L’amour quand tu nous tient !

Sacré ministre !

Mariétou DOUCOURE

Azalaï-Express