Une femme a porté plainte contre son conjoint pour coups et blessures au commissariat du plateau des 15 ans à Brazzaville. Selon elle, son conjoint lui reprochait son activité intense sur les réseaux sociaux. Le chef de poste n’a pas trop voulu s’en mêler et à conseiller au couple une discussion entre les quatre murs de leur domicile.

Au commissariat du plateau des 15 ans à Brazzaville, le chef de poste a été surpris de gérer une situation un peu atypique. Une femme a présenté une plainte contre son conjoint avec lequel ils ont une fille de deux ans pour violences conjugales aggravées.

Interpellé et conduit au poste par une patrouille alors qu’il avait refusé de se présenter volontairement, il a été quand-même remis en liberté après s’être acquitté de l’amende relative à son interpellation.

Lors de son audition devant sa partenaire sentimentale, Frank A, s’est dit outragé par son épouse qui passe plus son temps sur les réseaux sociaux qu’à s’occuper de leur fille et de son foyer.

Chaque fois, des amis communs lui rapportaient que sa conjointe commentait tout sur Facebook, engageant parfois des débats inutiles avec d’autres personnes sur la toile.Elle était devenue une sorte de référence négative et belliqueuse dans l’interaction sur les sujets sociopolitiques.

Malgré les supplices et remontrances de son conjoint, elle n’a jamais arrêté. Elle était devenue esclave de Facebook selon Frank A, qui a décidé d’employer la force après avoir reçu plusieurs captures d’écran des commentaires de sa partenaire sentimentale.

« Madame, on est pas en France ici, mais bel et bien au Congo. Votre conjoint a raison et vous devriez revoir vos fréquences sur Facebook et surtout éviter de tout commenter…Vous aimez trop la politique alors que le pays n’est pas bon… » a signifié le chef de poste à la femme.

Le couple a quitté le commissariat ensemble avec la promesse que les choses devraient changer pour le bien de leur foyer.

Stéphanie Mabonzo

source: lolakayacongo.net