Au moment où nos militaires se battent au front pour bouter hors du pays les islamistes et les narcotrafiquants dans le Nord, Mdl chef Nouhoum Touré et ses éléments de la brigade territoriale de Kalaban-coro continuent de traquer des bandits armés ainsi que des voleurs de renommé international. La récente traque la plus spectaculaire a eu lieu dans la nuit de mercredi au jeudi 13 mars derniers à Niamakoro-courani, non loin de Kalaban-coro. Cette opération a permis de mettre aux arrêts le gang de Sory qui roulait dans une Mercedes 190 CH 2827.
Le fameux gang de Sory, composé de deux éléments plus le chef même (Sory), qui opérait dans une Mercedes noire à travers la ville Bamako réfléchit désormais entre les quatre murs de la prison de Kati. Ce gang lourdement armée semait chaque nuit dans la ville des pillages dans les magasins et des domiciles des paisibles citoyens. Ces bandits étaient également qualifiés de vols à mains armées ; l’enlèvement des motos… Tout citoyen ou gardien qui résistait devant eux était battu, torturé et même fusillé comme le cas d’un gardien de magasin qui a été sauvagement assassiné par le nommé groupe. C’était à Kalaban-coro, il ya quelques semaines.
Sory, le chef du gang, est un commerçant connu dans son secteur. Dès l’annonce de son arrestation, les habitants se sont rués vers sa boutique et incendié tout pour exprimer leur mécontentement.
L’arrestation de ses bandits a été possible grâce à la vigilance de MDL chef Touré accompagné de Moussa Camara et Malal Sy de la brigade territoriale dudit quartier. Selon le chef Touré, l’arrestation de ces bandits a eu au cours d’une patrouille au niveau de Niamakoro-courani. Au dire des forces de sécurité, ces bandits qualifiés n’ont pas beaucoup résisté face aux déterminations des gendarmes qui cherchaient déjà depuis des semaines, cette Mercedes noire.
Après les interrogatoires, les bandits ont reconnus les faits. Déféré à Kati, les assassins en série répondront leurs actes devant le juge. En attendant, ils méditent leur sort entre les quatre murs de la maison d’arrêt du cercle de Kati.
Yacouba Doumbia