Le lundi 3 juin aux environs de 23 heures 30 minutes, un braquage d’un  motocycliste a mal tourné au terminus de Mamaribougou dans la commune rurale  du Mandé. Le voleur et la victime ont tous perdus la vie.

Le jour de la fête de ramadan à Mamaribougou dans la commune rurale du Mandé, un  individu bizarre au parcours atypique  maitrisant toutes les armes sophistiquées de guerre a mis fin à la survie d’un paisible citoyen. La victime avait  juste fini de manger pour rendre   visite à sa belle-famille dans le même quartier  pour les   traditionnelles salutations dans le cadre de la fête. Elle était loin d’imaginer d’être la cible d’un voleur embusqué au niveau terminus de Mamaribougou. Elle reçoit une balle dans la tête avant de s’allonger par terre avec des cris de détresse.

Les  bruits  des tirs ont alerté les populations déchainées, lesquelles se sont immédiatement rendus sur les lieux. Ainsi les riverains se sont rendu  compte qu’il s’agit  d’un vol à main armée sur un motocycliste. Par la même occasion,  les populations emportées par une folle colère ont reçu à abattre le malfrat environ  10 minutes d’intervalle.

Informés de la situation, les éléments de la protection civile et de la brigade territoriale de Ouezzindougou  se sont rendus sur le lieu du drame pour constater les faits. Le voleur assassin et sa victime ont été  conduits à l’hôpital Gabriel Touré. Aux dernières nouvelles, ils ont tous succombé  à leurs blessures.

Quelques jours avant ce vol à main, le 10 Mai dernier, des bandits ont fait le même  exploit dans les quartiers  de Samanko et de Ouezzindougou. Le forfait a été commis également à 19 heures. Tenez-vous bien à quelques encablures de la brigade territoriale  de la gendarmerie.

La cible ? Des commerces  des produits divers. Les assaillants  seraient arrivés à bord d’un pick-up blanc. Deux d’entre eux se seraient introduits dans la boutique. En quelques minutes, le braquage se solda par un butin colossal. Toute la recette du jour a été emportée par les bandits qui avaient tenu les occupants du magasin au dos. Ensuite, les malfrats se sont volatilisés dans  la nature. Ils courent toujours.

Ces attaques à main armée dans la commune rurale du Mondé attestent à sa juste valeur la recrudescence du banditisme dans ces banlieues de la capitale.

SKS

 

Source: Le Forum