En vue de soutenir le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta et les Institutions de la République, les responsables de la Plateforme ‘’Nous le Peuple’’ étaient face à la presse hier mardi 02 juin 2020 à l’Hôtel Maeva. C’est Hamane Touré dit Serpent qui a pris la parole pour lire la déclaration de cette Plateforme qui n’est pas prête à croiser les bras face à la dérive. 

Ce qui est à craindre est le fait que les responsables de la Plateforme ‘’Nous le Peuple’’ ont fait savoir qu’ils rencontreront l’imam Mahmoud Dicko, Choguel Kokalla Maïga, Issa Kaou Djim, Cheick Oumar Sissoko afin qu’ils renoncent à leur marche du vendredi prochain qui vise à réclamer la démission du Président IBK. Ils rappellent que si jamais ceux-ci ne renoncent pas à leur initiative, eux aussi descendront dans la rue le même jour pour une contre- marche. Que Dieu sauve le Mali !

Le porte-parole de cette Plateforme, M. Hamane Touré dit Serpent a rappelé que fidèles à la mémoire des martyrs tombés sur le champ de l’honneur et de la dignité pour la construction de notre pays, ils sont des hommes et femmes, associations et organisations faitières de la société civile résolument engagés et déterminés à faire échec à toute tentative de déstabilisation de nos Institutions Républicaines. Au nom de ses camarades, il a mentionné que depuis fort longtemps un certain nombre de nos compatriotes à cause des frustrations personnelles s’adonnent à des actions de subversion uniquement pour satisfaire des intérêts personnels inavoués. Selon les responsables de cette Plateforme, ce chantage quotidien et permanent à travers les marches, les meetings, les vidéos et les publications sur les réseaux ne saurait perdurer.

« La souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l’exerce par ses représentations ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple, ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. Jusqu’à preuve du contraire son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta demeure et reste le seul Président légal et légitime du Mali jusqu’à la fin de son mandat le 04 Septembre 2023. Demander sa démission n’est ni plus ni moins qu’un acte de malveillance, de provocation et de désordre. L’heure n’est pas à la déstabilisation, mais plutôt à l’union des cœurs et des esprits pour redonner espoir ; mobiliser les énergies ; redonner confiance aux Maliennes et Maliens, conduire le progrès ; renforcer l’unité nationale sur des bases solides et durables ; combattre le chômage, la corruption et essayer de rendre la société plus juste et les hommes plus solidaires. Le Mali est notre patrimoine commun, nous avons l’obligation de le défendre en tout lieu et en toute circonstance », précisent (…)

Source: Journal Nouvel Horizon Mali