L’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA-Mali) a organisé, hier, à l’hôtel Mandé, un forum sur la contribution de la Société civile à la paix et à la sécurité au Mali. Une occasion saisie par les membres de cette alliance pour rendre hommage à Ambroise Dakouo, un homme amoureux du savoir, porteur d’idées alternatives et promoteur d’une pensée novatrice au service de l’Afrique, panafricain et ouvert au monde.

 

L’ouverture des travaux était présidée par le Coordonnateur par intérim de l’ARGA-Mali, Isaac Dakono, en présence du président du Conseil de l’ARGA, Ousmane Sy, du président du Conseil d’administration de l’ARGA-Mali, Sayon Koné et des partenaires de l’ARGA-Mali ayant travaillé avec Ambroise Dakouo.

Selon le Coordinateur par intérim d’ARGA-Mali, Isaac Dakono, ce forum intitulé :« Le rôle de la Société civile dans la construction de la paix et de la sécurité au Mali » vise à rendre hommage à Ambroise Dakouo, Coordinateur de l’ARGA Mali qui a été hélas ravi à leur affection, le 22 octobre 2018, suite à un accident de la circulation sur la route de Ségou.

Ce forum s’inscrit aussi dans le cadre du programme triennal de l’ARGA Régionale 2018-2020, et l’une des initiatives de ce programme se donne comme objectif d’analyser et de formuler des propositions sur la Société civile. A savoir, sa gouvernance, sa contribution à la gouvernance des ressources naturelles, à l’approfondissement des processus démocratiques, à la gouvernance sécuritaire dans quatre pays que sont le Mali, le Burkina-Faso, le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

Pour lui, le thème de ce forum est d’actualité, d’autant plus que la situation au Mali semble se complexifier avec des foyers de tensions multiformes et l’impression d’une impasse dans les stratégies de sortie de crise mises en œuvre.

 » L’Accord d’Alger préparait les conditions d’un retour à la paix et une réforme du secteur de la sécurité fondée sur l’existence d’un environnement post-crise, il semble que les difficultés à établir définitivement la paix affectent les réformes entreprises. L’évolution du contexte actuel, en dehors des prévisions de l’Accord, oblige à réinterroger sérieusement l’approche de la gouvernance sécuritaire et, ultimement, les conditions de la réalisation de la paix « , a-t-il dit.

Il a expliqué que c’est dans cette perspective qu’il est utile de déterminer, spécifiquement, la place laissée à la Société civile et le rôle qu’elle pourrait jouer, aussi bien au niveau local qu’au niveau national, dans la définition et la réussite des réformes entreprises par l’Etat malien et sespartenaires internationaux.

A.D

Source: l’Indépendant