Les rideaux sont tombés sur l’atelier de réorientation du programme conjoint pour la Gestion intégrée des ressources en eau (PCA – GIRE), tenu à l’hôtel Mandé de Bamako et qui a regroupé tous les acteurs de la GIRE du Mali et de la Guinée Conakry. La cérémonie de clôture était présidée par M. Navon CISSE, Conseiller technique au Ministère de l’Energie de l’Eau, en présence de Mme CISSE Youma COULIBALY, coordinatrice du PCA – GIRE.

Il s’agissait, durant cette session de quatre jours, de réorienter les différents acteurs du PCA – GIRE pour qu’ils aient une idée précise, en vue d’avoir des résultats probants à la fin du projet, à travers la connaissance des ressources en eau et comment valoriser les résultats de cette connaissance.
La rencontre avait pour objectif de rechercher les voies et moyens adéquats pour la mise en œuvre du programme GIRE réorienté, tel que reformulé par les évaluateurs à mi-parcours en 2017, et pour les participants, de partager les activées réalisées par le programme en 2017. Les travaux ont permis à la fois d’identifier les effets désactivés et les indicateurs et ensuite de réaliser la matrice du suivi avec les indicateurs clé de performance.
Le PCA-GIRE, faut-il le rappeler, regroupe l’ensemble des partenaires stratégiques de la GIRE, y compris des représentants de la Guinée. Il est présidé par le Ministre de l’Énergie et de l’Eau ou son représentant. Les partenaires techniques et financiers y participent comme observateurs.
Mme CISSE a dans son intervention remercié les participants pour ces journées de travaux intenses. « Nous avons d’abords restitué le travail qui a été fait et planifié les activités à venir. Nous avons recommandé que tous les participants se sentent impliqués dans la mise en œuvre du programme 2019/2020. La GIRE a pour but la satisfaction des besoins d’eau en qualité et en quantité des populations et des éco système. Les participants sont venus de Guinée et des 5 offices du Mali, notamment l’Office du Niger, les offices de Mopti et de Ségou, l’office de Banigunéda et l’office de développement rural de Sélingué ainsi que les acteurs des services techniques et ceux de la société civile. Je suis satisfaite de résultats obtenus lors de cette session», a-t-elle annoncé, avant de réitérer sa satisfaction face à l’engagement des participants. Elle a profité de cette journée pour présenter son institution à la presse. « Le PCA-GIRE est créé par arrêté interministériel et regroupe l’ensemble des partenaires stratégiques du programme y compris des représentants de la Guinée. Il est présidé par le Ministre de l’Énergie et de l’eau ou son représentant. Les partenaires techniques et financiers y participent comme observateurs. Il a pour mission d’assurer la coordination et le suivi de l’ensemble des activités de mise en œuvre GIRE », explique-t-elle.
M. CISSE du Ministère de l’énergie et de l’eau a, quant à lui, expliqué largement le contexte de ces assises de quatre jours. « Il s’agissait aussi, durant ces 4 jours de travaux, de voir comment protéger les trois grands cours d’eau, notamment le Djissourou, la zone de Sankarani au Mali et la zone de haut bassin de la zone Niandan en Guinée», a-t-il précisé. Il a ainsi indiqué que le Niandan va porter le futur barrage Fomi. Ce barrage, selon ses explications, permettra de régulariser l’écoulement du fleuve Niger pendant la saison sèche au Mali. La bonne nouvelle, c’est que «l’office du Niger aura son compte, à travers l’extension éventuelle des superficies», a-t-il annoncé. Ainsi, pour M. CISSE, des propositions concrètes ont été faites sur la qualité des eaux. Selon le représentant du Ministre de l’Énergie et de l’Eau, les cinq tanneries au Mali posent un problème de pollution avec la station d’épuration. « Initialement, ces stations n’étaient pas conçues pour recevoir des eaux des tanneries, car celles-ci contiennent des substances dont le traitement n’était pas prévu par ces stations. Donc, le programme va identifier des activités qui sont déjà en cours pour le prétraitement des eaux de trois tanneries prévues par le programme pour l’horizon 2020. Avec ce programme, le Mali gagnera en termes de qualité des eaux, a-t-il rappelé. Il s’est à cet effet réjouit que toutes les activités aient été clairement identifiées par les participants, acteurs de ce grand programme

Christelle KONE

Info-matin