En raison de la pandémie de COVID-19, les autorités saoudiennes ont encore pris consécutivement la décision de ne pas recevoir les étrangers pour accomplir l’un des piliers importants de l’islam, à savoir le pèlerinage à la Mecque.

Cette décision, qui a surpris la communauté musulmane et les différentes agences de voyage maliennes, a été annoncée le lundi 14 juin 2021 par le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr. Mahamadou Koné. C’était au cours d’une conférence de presse, en présence des représentants des agences de voyage à la Maison du Hadj de Bamako. Dans ses explications, le ministre Koné a rappelé que l’Arabie saoudite les avaient mis dans toutes les confiances nécessaires et toutes les garanties possibles jusqu’à la dernière minute. « J’ose croire que les pèlerins maliens vont comprendre que c’est une décision globale et mondiale. Ce n’est pas de votre faute, les agences de voyage, ni la faute de l’Etat malien », a-t-il précisé. C’est donc seulement les résidents de l’Arabie saoudite dont l’âge est compris entre 18 à 65 ans qui vont accomplir ce devoir religieux.  Cette nouvelle affecte de nombreux fidèles. Certains souhaitent un remboursement, et d’autres préfèrent attendre le prochain pèlerinage. Sur cette question, la présidente de l’Association Malienne des Agences de Voyage et de Tourisme, Mme Cissé Fatimata Kouyaté, s’est prononcée. « Chaque pèlerin s’inscrit sur la base des conditions bien précises. Sur cette base, comme c’est un accord entre le pèlerin et l’agence de voyage, ça se gèrera de cette. Il y a des pèlerins qui voudraient être remboursés ; il y en a aussi qui souhaiteraient attendre l’année prochaine pour s’inscrire dans cette phase, moyennant tout ceux qu’ils auront payé cette année », a-t-elle dit.

Sidiki Dembelé

Source: Le RépublicainMali