Deux ans après sa mort, l’ancien président de l’Union Nationale des Journalistes du Mali (UNAJOM) Ibrahim Famakan Coulibaly continue d’être célébré par ses compagnons de lutte. Le vendredi 29 Mars 2019 à la maison de la presse, le président de l’UNAJOM Fakara Fainké, accompagné par une belle brochette de journalistes, a loué le combat mené par l’illustre disparu pour le progrès du journalisme et des journalistes au Mali tout en formulant des prières afin qu’il se repose en paix et que ses sacrifices ne restent pas vain.

Le président de la maison de la presse Dramane Aliou Koné a signalé qu’Ibrahim Famakan a consacré sa vie au progrès de la presse et qu’il est nécessaire qu’après sa mort que la presse lui soit reconnaissant d’où l’organisation de cette journée de prière en sa mémoire. Une journée qui sera une occasion pour les jeunes de découvrir les inlassables efforts consentis par lui et de s’inspirer de son exemple, a-t-il affirmé.

Selon lui, feu Ibrahim Famakan Coulibaly a joué sa partition pour le développement de la presse. Le président de la maison de la presse a félicité le président de l’Unajom Fakara Fainké et ses collaborateurs pour l’initiative. « Ce jour pour nous est un jour de souvenir, un jour de mémoire en faveur d’un homme qui a consacré sa vie au combat pour la liberté de la presse. Un homme qui a sacrifié sa vie pour les hommes et les femmes de médias, j’ai nommé Ibrahim Famakan Coulibaly », a révélé le président de l’Unajom Fainké.

Il a, dans ses propos, évoqué les multiples valeurs qui incarnait l’illustre disparu et qui lui ont permis de gagner des combats en faveur du progrès de la presse au Mali, en Afrique et à travers le monde. « Il est mort avec des préoccupations majeures pour la presse malienne à savoir une convention collective pour les journalistes et la dépénalisation de la presse », a-t-il dévoilé avant de faire savoir que ce combat reste désormais le combat de tous. Cheick Cherif Haidara et Alassane Cissé ont formulés des prières pour le repos eternel de l’âme d’Ibrahim Famakan Coulibaly et de tous ceux qui nous ont quittés ainsi qu’en faveur du retour de la paix et de la quiétude au Mali.

Moussa Samba Diallo

 

 

Source: Le Républicain