L’Imam Mahmoud Dicko a rompu le silence le jeudi 13 janvier 2022 en se prononçant sur la forte tension diplomatique qui oppose son pays le Mali et la CEDEAO depuis le sommet extraordinaire à Accra, au Ghana, le 9 janvier dernier. Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, l’influent leader religieux malien a salué l’ouverture au dialogue prônée par le président de la Transition, Assimi Goïta ainsi que l’union des Maliens.

L’Imam Mahmoud Dicko a affirmé dans son message avoir alerté l’opinion malienne sur les risques de sanctions de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et dit avoir entrepris des démarches pour prévenir cette situation. Pour lui, ces sanctions sont regrettables à plusieurs titres mais principalement sur la forte dépendance du Mali vis-à-vis de certains de ses voisins. Il invite par conséquent les responsables de la Transition malienne et les chefs d’Etats de la Cédéao à l’apaisement et au dialogue.

« Le peuple malien ne mérite pas ces sanctions mais l’accompagnement des Chefs d’Etat de la CEDEAO. Toutefois, je suis convaincu que le Mali surmontera cette épreuve en puisant dans nos valeurs séculaires », a-t-il rassuré.

Quant à la CMAS (Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’imam Mahmoud DICKO), elle a demandé au Président de la Transition, dans un communiqué, diffusé le jeudi 13 Janvier, « de tout mettre en œuvre pour atténuer la tension avec l’international, tout en sauvegardant la souveraineté et l’intérêt du peuple malien. Et de trouver une solution de sortie de crise honorable pour enfin planifier et organiser un retour à l’ordre constitutionnel ».

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Source : burkina24.com