On peut l’admirer pour sa rigueur, ou le détester pour ses méthodes jugées, parfois, militaires. Une certitude : depuis la nomination de Bréhima Noumoussa Diallo, en mai 2009 comme Directeur Général de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS), jusqu’à son départ en juillet 2019, la structure vole de succès en succès.

Comme le président Russe, Vladimir Poutine, Bréhima Noumoussa Diallo, DG de l’INPS, parle peu. Très peu. Comme Poutine, il a la démarche alerte. Avec un flegme très british.

Tous deux des bosseurs, l’un comme l’autre sont réputés pour leur rigueur. Surtout, lorsqu’il s’agit d’accomplir leur mission. Mais, à la différence de l’ex-officier du KGB, le DG Bréhima Noumoussa Diallo, sourit beaucoup. Un sourire qui cache mal son caractère bien trempé. Il ne badine pas avec le travail. Tous ceux qui s’y sont essayés ont fini par faire les frais de leur « imprudence ».

Réputé pour sa discrétion de Sioux, mais aussi pour sa légendaire générosité, Bréma –comme l’appel les intimes –a fait de l’INPS, un véritable outil de protection sociale et de développement du capital humain, à travers le paiement des pensions, malgré une crise multiforme au Mali. Sans compter, l’instauration de la couverture Maladie Universelle ou Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU).

À tout seigneur, tout honneur

Avec la nomination, il y a 10 ans, de Bréhima Noumoussa Diallo comme DG de l’INPS, la structure s’est ajustée perpétuellement en vue d’atteindre la performance dans la poursuite des objectifs qui lui sont fixés par les autorités compétentes du pays.  C’est pour cette raison que dans le cadre de la gestion déléguée de l’AMO (Assurance maladie Obligatoire), l’INPS  a procédé, depuis 2014, à la pré-immatriculation des salariés et des retraités ; aux traitements des feuilles de soins et aux paiements des prestataires de soins auprès des structures conventionnées.

Bien plus, pour apporter l’amélioration souhaitée au fonctionnement de  l’INPS pendant ces 10 dernières années, des mesures ont été mises en œuvre. Il s’agit, entre autres, du recrutement de nouveaux agents pour combler le déficit organique constaté dans tous les domaines d’activités ;  l’extension du réseau informatique à tous les bureaux correspondants; l’ouverture de bureaux correspondants au niveau locale dans les régions et  la construction de locaux sur des terrains acquis à cet effet.  Mieux, des campagnes d’information et de sensibilisation ont été multipliées à l’endroit des usagers, afin qu’ils s’approprient la législation et les procédures.

Aussi, dans le cadre de l’amélioration continue de sa gestion en parfaite harmonie avec son plan stratégique 2013-2017, l’INPS a joué un rôle important dans le développement social et économique du pays. D’où le renforcement de la couverture sociale et l’amélioration de la qualité des services des usagers.

Tous ceux qui, à l’arrivée de  Bréhima Noumoussa Diallo à la tête de l’INPS doutaient de sa capacité à gagner le pari des reformes engagées, en on pour leur frais. Les résultats sont spectaculaires : pendant ces dix dernières années, l’INPS a atteint et dépassé ses objectifs de développement sur le plan de la protection sociale au Mali.

Autant de facteurs qui serviront à l’INPS, de booster la sécurité sociale au Mali. Tout en ouvrant la voie à la nouvelle équipe pour  la  poursuite des réformes, déjà entamées.

Jean Pierre James

Nouveau Réveil