La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Bamako vient d’ordonner en son audience de ce mercredi 7 avril 2021 la liberté pour Bakary Togola dans l’affaire de gestion des ristournes des cotonculteurs du Mali. Pour rappel, le pôle économique et financier de Bamako dans sa lutte contre la corruption sous Malick Coulibaly aux ordres de Boubou Cissé avait incriminé le désormais ancien Président de l’APCAM dans la gestion des fonds d’appui à UNC dont Bakary était le président. C’était à la suite d’une dénonciation déguisée de l’ancien chef comptable de la structure Fadiala Coulibaly, dont le contrat avait pris fin. On reprochait à Bakary Togola d’avoir détourné et bouffé tout seul 9 milliards en 6 ans. Trop gros !

Le dossier qui était politique car Boubou Cissé qui ne voulait pas subventionner l’engrais et payer le prix normal du coton au paysans était buté au niet catégorique de l’enfant de Niamala. Il fallait des prétextes pour le faire couler et IBK avait lever le pied refusant d’écouter Bakary Togola qui était d’ailleurs un grand artisan de sa réélection.

La suite on la connait, IBK sera chassé et Boubou Cissé pourchassé pendant que Bakary Togola dont l’élection à l’assemblée nationale avait été frauduleusement annulée par la cour constitutionnelle au profit et au plaisir d’IBK et Boubou, restait en prison.

Des policiers avaient profité du coup d’état du 18 août 2020 pour aller libérer Bakary en catimini mais il fit ramener à la MCA où il était détendu depuis plus d’un an.

Sa santé précaire avait conduit la justice à lui accorder un traitement spécifique dans une clinique de Bamako sous une grande surveillance policière.

A présent, il peut vaquer à ses occupations car entre temps, beaucoup de choses se sont passées. Comme pour dire que c’est Dieu seul qui reste sinon tout le reste a une fin. Mieux tout ce qui se fait ici bas sera payé demain. Dieu ne dort pas, lui qui donne les pouvoirs à qui il veut et y met fin quand il veut. Il a le dernier mot et tôt ou tard, tout lui sera raconté et il tranchera équitablement. A bon entendeur salut !

J’ai signé.

Source: Seydou Oumar Traoré