La Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé une journée d’information et d’échanges  avec les acteurs de la chaîne pénale et des forces de défense et de sécurité en vue de les présenter la nouvelle CNDH et ses missions.  C’était le 15 mars 2018 à l’Ecole de maintien de la Paix de Bamako.

Cette rencontre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme avec les acteurs de la chaîne pénale et les forces de défense et de sécurité visait à informer les participants sur la nouvelle CNDH, décortiquer ses missions pour  une collaboration fructueuse en  faveur de la protection et la promotion des droits de l’homme au Mali.

La CNDH est  une autorité administrative indépendante ; cette émanation de l’Etat, indépendante dans son fonctionnement est une institution nationale des droits de l’homme ainsi qu’ un mécanisme de prévention de la torture au Mali.  Selon le président de la CNDH, Dr Malick Coulibaly, la restructuration de la CNDH vise à lui permettre de pleinement jouer sa partition dans la promotion et la protection des droits de l’homme.

En effet, la nouvelle CNDH compte 9 commissaires, ses mandats sont renforcés, ses membres bénéficient de protection et grâce à l’appui de l’Etat et l’accompagnement des partenaires, la commission jouit  d’une ressource financière  déclarée suffisante à en croire son président le Dr  Coulibaly.

S’agissant de ses missions, on note que  la CNDH œuvre  pour la protection et la promotion des droits de l’homme en plus d’être un mécanisme de prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants.

Par ailleurs, il faut souligner que la CNDH adresse annuellement son rapport au président de la République et aux autres  Institutions  de la République  ainsi qu’à l’Assemblée Nationale.

Selon  le président de la CNDH, Dr Malick Coulibaly : les droits de l’homme, n’est pas une destination mais une trajectoire, un processus dans lequel la CNDH compte pleinement jouer sa partition en menant différentes activités comme cette journée d’échange à l’intention des acteurs de premier bloc  que sont  la chaîne pénale, les forces de sécurités, les magistrats en vue d’ une  meilleure collaboration dans le cadre de la promotion et la protection des droits de l’homme au Mali.

Khadydiatou SANOGO