Au moment où le Recotrade s’implique pour faire avorter des procédures judiciaires, la machine judiciaire, avec des magistrats courageux, donne la mesure et la sentence contre des maliens d’une autre catégorie.

Ainsi , au tribunal de la commune 5 de Bamako, le chroniqueur Bouba Fané aurait été traité ce Mardi. Elle ferait suite à une plainte de la commission de la mosquée de l’imam Mahamoud Dicko pour menace de mort contre la communauté wahabite de Badalabougou.

Selon nos sources, le chroniqueur Bouba FANE avait été arrêté le 13 Mai 2019 vers 16heures et gardé discrètement dans un bureau par le commissariat de police du 4ème arrondissement.

Aujourd’hui 14 Mai 2019 , aux alentours de 09h43 minutes, Bouba FANE aurait été conduit au tribunal de la commune 5 du District avec son Procès-verbal d’audition. Le procureur dudit tribunal aurait passé l’affaire à son premier substitut, l’un des magistrats les plus courageux, en la personne de Mohamed Maïga qui aurait aussitôt diligenté le dossier.

C’est ainsi, rapportent nos sources, que le prévenu Bouba FANE a été placé sous mandat de dépôt pour menace de mort. Malgré les sollicitations des responsables de la mouvance présidentielle, le nouveau ministre de la justice Malick Coulibaly a aurait exhorté les membres de son cabinet à rester à l’écart dudit dossier. Cette même journée de 14 mai 2019, le ministre de la justice était à la prison centrale de Bamako pour s’enquérir des conditions de détention de nos compatriotes.

Plusieurs confrères et activistes auraient été signalés à la devanture de la prison centrale de Bamako. Selon des indiscrétions recueillies, le chroniqueur aurait affirmé à des policiers et à des gardes présents au tribunal de la commune 5 qu’il ne ferait pas plus d’un mois en prison tant que le président de la République Ibrahim Boubacar Keita serait aux affaires.

A travers nos investigations, nous savons Bouba FANE se trouverait au cabinet numéro 2 à la grande prison de Bamako. Une source judiciaire que nous avons contactée nous a réaffirmé la volonté de la justice à redresser les citoyens.

Source: Page Facebook le Figaro du Mali