L’Élysée a confirmé la collision de deux hélicoptères militaires français, ce 26 novembre 2019, dans la zone Liptako. Selon le communiqué officiel, treize militaires français ont péri dans ce crash. Un hélicoptère de combat Tigre et un hélicoptère de transport de type Cougar qui sont entrés en collusion se sont écrasés après. Si cette triste nouvelle a été mal accueillie les facebookeurs maliens, beaucoup d’entre eux n’ont pu s’empêcher d’extérioriser leur ‘’France-phobie‘’. Votre Facebookan du jour !

 

Ali Tandou : Que leur âme repose en paix. Mais cette collision incite à se poser une seule question, comment cela a pu être réalisé au cours de cette période où la vue dans la zone est la plus claire ? Les autorités locales de la zone ont-ils vu les corps de ces 13 personnes? Vrai ou effet de montage ? Nous présentons nos condoléances aux parents des victimes, si c’est vrai.

Modibo Fofana : Les antis -français sont aussi des Français. Après mon post de condoléances aux 13 victimes françaises dans un crash d’hélicoptère au Nord, j’ai pu mesurer le degré anti français sur la toile au Mali. Pourtant, nous sommes français plus que les français. Je m’explique : Au Mali tu t’exprimes bien en français, tu es le plus instruit, un grand intellectuel et respecté comme tel. Complexe d’infériorité ? Par contre, tu t’exprimes mal, tu es la risée du monde. Et surtout quand tu sais rouler les «R» comme le dit l’autre, mon vieux, tu peux même occuper un poste/de responsabilité. Raison pour laquelle les grands orateurs en français vivent mieux que les vrais scientifiques chercheurs. La langue de travail à l’hémicycle où on évoque et débat les préoccupations des communautés est le français. Les parents des petits enfants sont fiers de voir leurs enfants parler français. On les appelle à l’école «toubaboudeniw». Des cadres même ministres ont perdu leurs postes pour non maîtrise de la langue étrangère. Quel paradoxe? Contrairement aux chinois et les arabes qui priorisent leurs langues. Sur les marchés maliens les marques françaises sont prisées. A 45 degré sous un soleil de plomb certains d’entre nous sont en costume et cravates, car dans leurs têtes, ils sont français. Après Bamako la deuxième ville malienne c’est bien Montreuil en France. Bref nous sommes liés à cette France historiquement et culturellement. Sortons de l’émotion pour rester égale à nous-mêmes. Les 13 français tués, sont morts pour le Mali, mais aussi pour la France. Ils sont des enfants de certains et maris d’autres femmes et ils laissent derrière eux des orphelins. Paix à leurs âmes.

Abdoulaye Timite : Tout en ayant une pensée pieuse pour la mort de ces soldats venus aider nos vaillants FAMA. J’exhorte les politiciens Français à arrêter leurs jeux troubles avec la CMA qui est de mèche avec ces terroristes.

Souley Toure : C’est comme ça quand tu veux aider par force. Nous avons demandé à la France de quitter chez nous, mais tellement qu’elle est déterminée à nous voler, elle refuse.

Mariam DIARRA : C’est honteux de parler ainsi des braves venus se battre pour vous sauver. Si j’étais Macron, je me retirerais du Mali, pour permettre à ce pays de mieux sentir sa douleur. C’est honteux de parler ainsi.

Pablo Diawara : Les gars, il ne faut pas se réjouir de la mort des soldats français. Ce sont des êtres humains. Même si nous somme en colère, on ne doit pas dire des choses comme ça ! Paix à leurs âmes.

Blaire Waldoff : Fichiez nous la paix, OK ? Que Ces Français aillent en enfer ! Je ne sais pas pourquoi vous ne réfléchissez pas ! Ils veulent nous piéger, nous faire tourner la tête ils veulent nous montrer à tout prix et mettre le doute sur la parole de Salif Keita.

Seydou : Je suis Malien bon teint. Je trouve qu’on ne doit pas se réjouir de la mort d’autrui, surtout ceux qui sont venus nous aider. C’est des militaires comme les nôtres. Ils obéissent aux ordres de leurs autorités. Ce n’est pas des politiques. On leur dit de venir combattre le terrorisme au Mali. Ils viennent. Un point. Maintenant, est-ce que la France nous aide réellement ? Je suis mal placé pour le juger. Mais une chose est sûre. Cette guerre n’est pas facile pour eux non plus. Mais avant de demander leur départ de notre pays, de grâce demander l’avis de nos compatriotes du Nord, Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka. Eux, ils sont mieux placés pour juger cette présence Française que nous à Bamako ou au sud paisible. C’est cela aussi la démocratie.

Brin : La France semble ne pas dire la vérité. Il est plausible comme hypothèse, que ces avions aient été abattus par les terroristes. Avec des hommes aussi hautement qualifiés et expérimentés à bord de ces hélicos, il serait alors honteux pour l’armée française un tel accident tel que décrit et surprenant.

Moriba Nomoko : Paix à l’âme des disparus. Nous demandons juste aux Français d’amener l’armée malienne à Kidal et tout sera fini.

Modibo Doumbia : Ils ne sont pas morts pour nous, mais pour la France. Cette guerre est une guerre de la France (qui a déstabilisé la Libye ?

Cheick Oumar Diangana : Désolé pour les familles endeuillées, Rip! «Mais sans mentir, cette nouvelle fait réfléchir, ce qui nous pousse à se poser la question : « 13 personnes tuer dans 2 hélicoptères différents et tous des français sans même 1 soldat malien. Or, ils nous font croire que chaque fois qu’ils font leurs opérations c’est avec les Fama. On a rien compris !

Oumar Bakayoko : La France a tué combien de Maliens et Maliennes dans cette guerre ? Non moi je passe d’abord ! Apportez-moi de l’eau fraîche s’il vous plait. Je veux me refroidir un peu le corps qui devient chaud.

Abdoul Karim Coulibaly : Et pourtant, ils ne sont plus désirés ici. En même temps personne ne sait plus ce qu’ils font ici. Merde ! Qu’ils rentrent chez eux sinon ils vont tous mourir et on s’en fout.

Source : Info-Matin