Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a inauguré mardi, le Centre de secours des Sapeurs-pompiers à Niamana et le Peloton de la Garde nationale à Kati. Ces deux réalisations prouvent à suffisance le dynamisme et la volonté du Général Salif Traoré à renforcer davantage la capacité opérationnelle des forces de sécurité dans leur mission.

C’est sous une forte pluie que le général ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Salif Traoré, accompagné des membres de son département, a inauguré, le mardi 20 Aout dernier, le Centre de secours des Sapeurs-pompiers à Niamana et le Peloton de la Garde nationale à Kati, en présence des responsables de la protection civile.

Entièrement financé par l’Etat malien, le centre est composé de six dortoirs, des véhicules de secours, des bureaux, un logement pour le chef de centre et un forage équipé.

Aux dires du Général de division Salif Traoré, l’idée de la réalisation de cette infrastructure est de répondre aux besoins exprimés par la population, compte tenu de l’ampleur des taux d’accidents dans la zone.

« Aujourd’hui Niamana a grandi, il y a beaucoup de monde dans cette zone urbaine et il y avait la nécessité que la protection civile soit présente parce que le taux d’accident avait commencé à prendre de l’ampleur. C’est pourquoi, nous avons jugé utile d’installer un centre de secours adéquat qui dispose des moyens adéquats », a soutenu le ministre Traoré.

Il s’est ensuite rendu à Kati où il a été accueilli au son de la fanfare de la Garde nationale pour inaugurer le peloton permanent.

D’un coût d’environ 50 millions de nos francs, ce peloton qui est le plus grand de la Garde nationale de par sa taille, permettra à plus d’une centaine d’éléments de ce corps, de garder et contrôler les périmètres urbains.

Atelier de simulation sur le plan opérationnel de la mutuelle panafricaine des risques et catastrophes

Pour une gestion optimale des risques climatiques, le Commissariat à la Sécurité Alimentaire en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM) à travers son programme Réplica/ARC 2019,  a organisé  le mardi 20 août 2019, à l’hôtel Onomo, un « Atelier de simulation sur le plan opérationnel de la mutuelle panafricaine des risques et catastrophes ».

 

Le Programme alimentaire mondial a souscrit en 2018 afin de renforcer davantage son appui à la lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition en cas de sécheresse.

 

Ce programme est financé par la Banque allemande de développement (KFW) et le Danemark, trois pays (Mali, Mauritanie, Sénégal) qui avaient été initialement sélectionnés pour la phase pilote de Réplica en 2018.

 

Le programme a été étendu cette année au Burkina, à la Gambie et au Madagascar. Le principal enjeu de l’organisation de cet atelier avec les experts des agents gouvernementaux, venus du Burkina Faso et de la Mauritanie, est de s’assurer de la mise en œuvre du plan opérationnel en cas de décaissement qui s’effectuerait dès les deux semaines qui suivent une récolte infructueuse.

 

Le chargé de partenariat du PAM a affirmé que la collaboration avec les gouvernements permet un apprentissage commun et couvre un plus grand nombre de populations exposées au risque de sécheresse.

 

Selon Liam Wylie, le PAM souhaiterait utiliser ARC Réplica pour rassembler des preuves et finalement intégrer des approches existantes de la gestion des risques climatiques afin de rendre les pays plus résilients aux aléas climatiques.

 

Les gains du développement subissent des reculs importants. Ce qui force un nombre croissant de personnes à vivre dans une misère chronique et à être confrontées à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, a-t-il déploré.

 

Selon lui, ARC est une solution africaine à l’un des défis les plus pressants du continent qui est la sécheresse. Cette entité financière africaine permet de déclencher l’envoi rapide de fonds aux pays africains touchés par des épisodes de sécheresse en s’appuyant sur un système de surveillance météorologique par satellite à travers le logiciel Africariskview (ARV).

 

Rassemblées par Mahamadou Sarré

Source: L’Observatoire