Les nonuplés maliens, nés au Maroc il y a une semaine, ont été baptisés ce mardi 11 mai. La cérémonie religieuse a eu lieu à Tombouctou, ville d’origine des parents des neuf bébés. Halima Cissé, 25 ans, avait été transférée mi-mars de Tombouctou à Bamako, puis évacuée fin mars vers Casablanca pour y être prise en charge dans une clinique privée alors qu’elle pensait attendre sept bébés. Il y en avait en fait neuf, cinq filles et quatre garçons, pesant chacun entre 500 g et 1 kg.

Ils et elles s’appellent, dans l’ordre, Kadidia, Mohamed 6, Fatouma, Oumar, Hawa, Adama, Bah, Oumou et Elhadji. Les nonuplés, dont la naissance mardi dernier a ému le monde entier, ont donc été baptisés ce mardi 11 mai selon le rite musulman à Tombouctou, dans le nord du Mali, la ville d’origine des parents. Le premier fils a été prénommé comme le roi du Maroc où ils ont vu le jour dans la clinique privée Aïn Borja.

Surveillance médicale étroite

Halima Cissé, 25 ans, avait été transférée mi-mars de Tombouctou à Bamako, puis évacuée fin mars vers Casablanca pour y être prise en charge dans une clinique privée alors qu’elle pensait attendre sept bébés. Il y en avait en fait neuf, cinq filles et quatre garçons, nés par césarienne et pesant chacun entre 500 g et 1 kg. Le papa, lui, est à Bamako, dans l’attente d’une autorisation du Maroc pour rejoindre son épouse et les bébés.

Ce mardi, la ministre de la Santé du Mali, Fanta Siby, a adressé ses vœux aux neuf enfants.

C’est une naissance extraordinaire car c’est la première fois au monde qu’on voit une femme donner naissance à neuf enfants. Donc c’est une joie, pour la famille de madame Halima et pour tout le Mali.

Fanta Siby, ministre de la Santé du Mali

Les nourrissons sont toujours sous étroite surveillance médicale. Leur état est « stable » mais précaire.

Contacts physiques limités

Une équipe renforcée du service de néonatologie est à leurs côtés. Les contacts physiques directs sont limités au maximum pour éviter l’infection, mais les infirmières leur parlent beaucoup pour qu’ils ne se sentent pas isolés. Leur mère les voit tous les jours. Elle-même est choyée par tout le service, aux petits soins pour elle, repas sur mesure et pâtisseries orientales. Le ministère de la Santé malien prévoit l’ouverture d’un compte en banque pour la famille afin de récolter des dons.

RFI