Dans le cadre de sa visite officielle au Mali du 1er au 4 décembre 2018, M. Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale chargé des ressources humaines, a animé ce mardi une conférence débat à l’Institut des hautes études en management (IHEM), sis à Hamdallaye ACI 2000 de Bamako.

On y notait la présence de Mme Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, M. Abdoullah Coulibaly, président de l’IHEM, M. Moussa Alassane Diallo, président du conseil d’administration de la BNDA et vice-président du Patronat du Mali.

Portant sur  le thème  « Le Groupe de la Banque, une institution au service d’une cause : la lutte contre la pauvreté », cette rencontre a vu la participation massive des  étudiants de l’IHEM. Aussi, nombre d’anciens étudiants ont jugé opportun d’y participer, accordant du coup un grand intérêt à ce débat.

Dans son intervention, Ousmane Diagana a rappelé son parcours depuis son entrée à Banque mondiale en 1992, puis en 2006 où il s’occupa du secteur de l’éducation à travers le programme de développement de l’éducation. « Pour moi, on ne peut avoir un programme de développement économique sans l’éducation », a dit le conférencier. Avant de faire savoir que la Banque mondiale a des valeurs basées sur l’intégrité et le respect.
Aussi, révèle-t-il, la Banque mondiale offre des possibilités à tous les ressortissants du monde. Elle tient à ce que la diversité soit un de ses mots d’ordre. Il y a la diversité sur le plan technique, racial, au niveau de l’âge. « On peut recruter à tous les âges. Il y’a des collègues qui sont entrés à la Banque mondiale à 50 ans », a  dit Ousmane Diagana. Avant de livrer ce message fort aux jeunes étudiants de l’IHEM : « Soyez curieux, connectez-vous pour avoir accès à toutes les connaissances des grandes bibliothèques virtuelles du monde… ».

Il reste convaincu que la Banque mondiale est une institution d’ouverture depuis sa création en 1944 pendant  la deuxième guerre mondiale. Rappelant les missions, le fonctionnement, le conférencier  a fait étalage de l’appui de son institution. Ce, à travers, les ressources concessionnelles de l’Association internationale de développement (IDA).  Au-delà des prêts accordés, il y a également des dons pour des pays.

S’exprimant sur la lutte contre la pauvreté, Ousmane Diagana a insisté sur le développement des secteurs de l’agriculture, de l’éducation, de la santé, des infrastructures.  Toutefois, avertit-il, nous ne serons jamais satisfaits dans la lutte contre la pauvreté, si on constate des inégalités au sein de la société ». Pour lui, En Afrique, il y a des pays riches en ressources  naturelles. Parfois, la défaillance dans la gouvernance, le manque de leadership font que les problèmes subsistent.
Mahamane Maïga

Lejecom