Présidée par M. Adama Sangaré, maire du district de Bamako en présence des conseillers communaux des 6 communes ; les membres du conseil du District, l’ouverture de la 15e session Ordinaire du Conseil d’Administration de la CTAC s’est tenue le jeudi 16 avril 2019 dans l’enceinte de la mairie du district.


Après vérification des mandats par le Secrétaire Général de la Mairie du District, le Président du Conseil d’Administration, M. le Maire du District Adama Sangaré non moins président du Conseil d’Administration de la Cellule Technique d’Appui aux Collectivités Territoriales (CTAC) a tout d’abord remercié l’ensemble des membres du conseil ainsi que la presse pour leur présence.
Après avoir témoigné sa joie, le maire Adama Sangaré a laissé entendre que la cellule Technique d’Appui aux Communes, après plusieurs années d’existence, qu’il était nécessaire de mener une profonde réflexion sur son devenir. Selon lui, cet exercice a abouti au changement de nom de la structure qui devient désormais Cellule Technique d’Appui aux Collectivités Territoriales (CTAC) ayant comme corollaire la relecture des textes de création de la CTAC datant de 1998. Affirmant que ce changement a porté fruit, il a informé que la CTAC a de nouvelles perspectives lui permettant d’intervenir sur l’ensemble du territoire grâce à la modification des textes de création, d’organisation et de fonctionnement.
D’ajouter que la CTAC vient d’achever le Projet PISES III ayant permis la réalisation de cinq lycées dans cinq localités dont Bamako, Baraoueli, Tominian, Djenne et Gourma Rarhous et est présente à Ménaka en qualité d’Assistant de l’AGETIPE, Maître d’Ouvrage Délégué du Projet de Stabilisation de la région de Ménaka.
Qu’à cela ne tienne, il a martelé que force est de reconnaitre que la CTAC s’est butée à quelques difficultés dans le cadre de la mise en œuvre de certains grands projets qui ont affecté ses recettes. Lesquels projets sont entre autres l’adressage de certain quartiers de la ville de Bamako (la consolidation et l’extension), le PADUB (Projet d’Assainissement et de Développement Urbain de Bamako) et l’ACEFOR (Projet d’Amélioration de la Compétitivité des Entreprises par la Formation Professionnelle) n’ont pu démarrer en 2018 comme initialement prévue pour des raisons diverses.
Il a ensuite rassuré que tous ces projets sont inscrits aujourd’hui dans le plan de passation des marchés de la CTAC et approuvés par la DGMP-DSP. De témoigner que les travaux de deuxième phase du PADUB ont déjà été lancés le 2 février 2019 dernier par le Premier Ministre et que les travaux ont effectivement démarré depuis le 15 avril 2019 en communes II et V du District de Bamako. A cet effet, il a exhorté la direction de la CTAC à veiller à la bonne exécution de tous les projets à lui confiés par les collectivités afin de mériter leur confiance.
Avant de dévoiler le budget prévisionnel de l’année 2019 de la CTAC, qui est de Sept cent quarante-cinq millions huit cent cinquante-deux mille quatre cent quarante (745 852 440) francs CFA), il a apprécié le résultat net réalisé par la CTAC, qui est de 15 341 113 francs CFA soit une augmentation de 6 pourcent l’exercice écoulé.
Ainsi, tout en invitant les membres du Conseil à un examen minutieux des documents afin de donner à la CTAC une nouvelle impulsion conformément aux exigences de développement des collectivités, le maire Adama Sangaré a précisé que les discussions et décisions pertinentes qui en découleront contribueront sans nul doute, à impulser une nouvelle dynamique à la CTAC.

Source: L’Oeil du Péon