Les prochaines élections législatives au Mali connaîtront la participation de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’iman Dicko (CMAS). L’installation des différentes structures de l’entité est effective dans les six communes de la capitale.

Contrairement aux autres entités de la sphère politique malienne, la CMAS n’appartient ni à l’opposition, ni à la majorité. Son rôle est de critiquer toutes les pratiques liées à la mauvaise gouvernance, raison pour laquelle elle prendra part aux prochaines élections présidentielles de 2023. Pour l’heure, l’objectif est de continuer à s’implanter dans tout Bamako et le reste du pays. Même si aucune date officielle n’est connue pour le moment, la CMAS se dite prête pour ce scrutin.

La CMAS, toujours plus loin

Selon la déclaration faite à RFI par Issa Kaou Djime, coordinateur et porte-parole de la CMAS, « nous sommes en train de structurer ce mouvement. Nous avons dit clairement que c’est un mouvement politique, et un mouvement politique, ce sont des ambitions politiques. Nous espérons avoir des candidats sur des listes, avec des partis politiques qui partagent nos valeurs ». Ce proche de l’imam Mahmoud Dicko, qui épouse d’ailleurs sa vision, se dit confiant, car le but est à présent d’aller conquérir le pouvoir.

Force est de constater que depuis quelques temps, la CMAS s’affirme de plus en plus sur l’échiquier public. Pour plusieurs jeunes Maliens, il s’agit là d’un nouvel espoir pour le pays. En proie aux attaques terroristes au cours de ces derniers mois, la CMAS pourrait avoir un grand rôle dans l’apaisement des tensions.

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