Connu pour son franc parler, le Guide spirituel de l’association Hizbounrahamane demande aux organisateurs de ladite marche à y surseoir. Cela, dans le souci de préserver le climat social. En s’entêtant, ils risquent (organisateurs) de se mettre dos à dos avec les Maliens qui, selon lui, n’aspirent qu’à vivre en paix. Tel est le message que lance Zoul Fakar à l’opposition décidée à verser le sang des Maliens.

 Non content de la répression par la police de la  marche  non autorisée,  l’opposition veut rééditer l’exploit, le vendredi 8 juin 2018, à Bamako. Laquelle marche, dit-on, vise à laver l’affront de celle du 2 juin dernier. En organisant une autre marche, l’opposition veut envenimer le climat social à quelques encablures de la présidentielle prévue pour le 29 juillet prochain.

Chouala Baya Haïdara, jeune leader religieux qui attire respect et admiration de ses compatriotes, invite les organisateurs à surseoir à ladite marche  qui, selon lui, n’est pas opportune.

Dans le franc-parler connu de lui, Zoul Fakar invite les organisateurs à la retenue.

 «Dieu donne le Pouvoir à qui il veut et le retire à qui il veut. Celui que Dieu choisira présidera aux destinées du pays. Mais Nous ne laisserons personne détruire le pays. Que tu sois de la majorité ou de l’opposition », a alerté Chouala Baya Haïdara dit Zoul Fakar. Et il ajoute: « J’ai appris que le vendredi 8 juin sera noir. Que ces organisateurs sachent que  le Mali est plus grand que leurs ambitions politiques. Je m’adresse directement  à Soumaïla Cissé avec tout le respect que je lui dois à savoir raison garder. Qu’il respecte l’Etat d’urgence instaurée par les autorités compétentes. Par conséquent, je vous demande à surseoir à la marche du vendredi 8 juin 2018 ».

Le Guide Spirituel  de l’association de Hizbounrahamane s’adresse personnellement aux sieurs Tiébilé Dramé et Soumaïla Cissé, en qui il trouve les instigateurs de cette marche. Il leur demande de placer l’intérêt supérieur de la Nation au dessus de toutes les considérations partisanes.

Par ailleurs, il affirme avoir pris part à la marche contre la révision constitutionnelle avec la plateforme «An tè A bana». Laquelle marche a permis au Gouvernement de reculer. Tel n’est pas le cas cette fois-ci, a ajouté Zoul Fakar.

« Je vous demande à surseoir à la marche du vendredi. Il y va de la quiétude des Bamakois. En cas de dégâts, le Peuple pourrait se retourner  contre vous », prévient-il.

Le  Guide spirituel trouve les organisateurs insoucieux  de la situation sécuritaire du pays. Au lieu de préserver celle-ci, ils optent pour la violence. C’est regrettable.

  Marchera ou marchera pas aujourd’hui, vendredi 8 juin, à Bamako, l’opposition politique risque d’être isolée par les concitoyens épris de paix sociale. Si elle  s’entête  à braver l’interdit en organisant une quelconque manifestation aujourd’hui, elle s’opposera à la punition populaire. Telle est la lecture que l’on fait des propos de Chouala Bayaya  Haïdara dit Zoul Fakar. Ce dignitaire religieux qui inspire respect et considération au sein de la UMA islamique en général et  de la jeunesse malienne en particulier désapprouve la démarche de l’opposition politique.

Mohamed Mahin Ouattara, un autre Leader religieux de la place, est du même avis que Chouala Bayaya  Haïdara. Pour lui, les agissements de l’opposition sont purement personnels.

Un cinglant désaveu pour les pressés du pouvoir que sont Soumaïla Cissé et son acolyte Tiébilé Dramé.

Ambaba DE DISSONGO

L’Observatoire