Le ministre de la Fonction Publique et du Travail, Me Harouna Toureh, accompagné de ses homologues, à savoir, celui de l’industrie, du commerce et des investissements, de l’Énergie et de l’Eau, de l’équipement, a rencontré une forte délégation de l’UNTM, à leur tête, le président de la commission des négociations du syndicat, M. Abderrahmane Infani Touré, les membres de la commission de facilitation, Hamed Sidibé, Issaka Traoré etc. C’était dans la salle de conférence du dit ministère, le vendredi, 13 novembre 2020.

En prenant la parole, le président de la commission de conciliation, M. Hamed Sidibé, a salué les deux parties en les appelant à un dialogue franc et constructif. Le ministre, de la fonction publique et du travail, Me Haroun Toureh, pour sa part, a tenu à rappeler le rôle de ce gouvernement. « Qui nous sommes ? », s’est-il interrogé.  Selon lui, ce gouvernement est un gouvernement de transition. Et, pour ce faire, c’est la refondation qui leur a été demandé, c’est-à-dire, reformer le pays, doter le pays d’institutions crédibles. Pour autant, s’il s’agit pour ce gouvernement d’assurer la sécurité, il  a également pour tâche de fixer un meilleur cap, des meilleures conditions de travail pour l’avenir de nos enfants, va-t-il ajouter. Selon Me Harouna Toureh, en tant que membres du gouvernement, ses collègues et lui sont appelés à partager avec tous les acteurs,  les préoccupations majeures des travailleurs, des populations, car c’est cela qui leur a été instruit par le Président de la transition et le Premier ministre, chef du gouvernement. Il s’agira donc pour ce gouvernement de voir globalement, comment apporter des solutions aux problèmes pour l’avenir de nos enfants. Cependant, il a  fait savoir que les revendications catégorielles peuvent impacter ces solutions. Le ministre Harouna Niang, dans son intervention, a souhaité que toutes ces actions soient inscrites dans un dialogue franc, courtois et transparent. Selon lui, il faut faire en sorte que les décisions politiques ne soient pas prises au hasard et qu’il y’ ait cohérence dans toutes les décisions qui seront arrêtées. Aussi, dans son message, il a fait savoir qu’il faut un moratoire sur toutes les questions à la  satisfaction de tous les acteurs.

Le président de la commission de négociation de la centrale syndicale de l’UNTM a indiqué que ses camarades et lui ont entendu et compris tous les membres du gouvernement, mais qu’ils attendent aussi une réponse favorable de leur interlocuteur. Il a rappelé les différents Procès-verbaux qu’ils ont eus avec les gouvernements passés. Selon lui, l’UNTM demande le changement comme tous les Maliens aspirent aujourd’hui et qu’il faut que ça change. Il a demandé au gouvernement, des réponses positives concernant leurs revendications. Tour à tour, ses camarades syndicalistes vont prendre la parole pour exiger la présence des ministres lors des débats et de pouvoir terminer les discussions au plus tard le mardi à midi afin de leur permettre d’aller rendre compte à leurs bases. Finalement, les deux parties, après quelques minutes de pause se mettront d’accord pour les conclusions, le mardi, 17 novembre 2020 à midi.

Fakara Faïnké

Source: Le Républicain- Mali