La directrice générale de la Tour de l’Afrique, Mme MAIGA Mariam MAIGA, en prélude au lancement du concours « Parcours pédagogique », édition 2017, a animé le samedi dernier un point de presse dans les locaux de son département. Cette rencontre avec les journalistes visait à expliquer les objectifs, les attentes de ce concours ouvert uniquement aux écoles du secondaire général et technique du pays.

Mme MAIGA Mariam MAIGA directrice générale Tour Afrique conference panafricanisme parcours pedagogique

Ont également pris part à la rencontre des membres de la commission nationale d’organisation dudit concours, dont Abdoul Kadri Issoufi, Djibril DIALLO.
À l’entame de ses propos, la directrice générale de la Tour de l’Afrique a rappelé que sa structure était un patrimoine national créée le 23 novembre 2000 avec pour vocation de conserver les acquis de l’intégration africaine en faisant en sorte qu’ils soient maintenus à tous les niveaux.
Elle a expliqué également que l’organisation du concours « parcours pédagogique » cadrait avec cette mission de la Tour de l’Afrique en vue d’expliquer à la jeunesse génération la portée de l’unité africaine.
Pour elle, le panafricanisme est une notion qui doit être expliquée et développée aux jeunes. À travers ce concours, il s’agit de faire découvrir aux jeunes scolaires les potentialités de notre continent et les menaces sur son développement, a-t-elle soutenu.
Aussi, en plus des thématiques sur le panafricanisme, un accent particulier sera mis sur le mauvais usage des réseaux sociaux par les jeunes et la consommation des stupéfiants. Deux phénomènes en mode qui sont en train de détruire la ressource humaine du continent contre lesquels le « Parcours pédagogique » se positionne comme rempart, a indiqué la directrice générale de la Tour de l’Afrique.
Contrairement à la 1ere édition, elle a également fait remarquer que la présente édition sera ouverte aux écoles de la région de Koulikoro et du District de Bamako. Ainsi, précise-t-elle, 10 écoles de ces localités ont été retenues pour les phases éliminatoires en raison de 20 élèves par établissement, soit 200 élèves.
« Je saisis cette opportunité pour saluer et féliciter le ministère de la Culture qui est notre seul soutien à l’organisation de ce concours. Nous demandons aux autres acteurs de prendre l’exemple sur le ministère de la Culture afin que cette initiative soit pérenne », a-t-elle plaidé.
De son côté, M. Abdoul Kadri ISSOUFI a ajouté que la phase l’éliminatoire consistera à mettre les 20 élèves de la même école en compétition entre eux lors d’une visite guidée à la Tour de l’Afrique en avril prochain. Ce sont les 2 meilleurs élèves de ces établissements qui vont se retrouver à la finale prévue le 25 mai à l’occasion de l’anniversaire de l’Union africaine.
Enfin, dans les perspectives de cette initiative, la Tour de l’Afrique veut élargir le concours à toutes les régions de notre pays et à certains pays africains.
« Mon ambition, c’est de voir ce concours au-delà des frontières de notre pays », a-t-elle indiqué avant d’interpeller nos dirigeants à l’enseignement des valeurs africaines dans nos écoles.
Selon la conférencière, il n’y a pas plusieurs façons de faire connaître le continent à ses fils que d’introduction des cours dans les écoles sur l’Afrique au détriment de certains modules d’enseignement.

Par Sikou BAH

 

Source: info-matin