Au Mali rien ne va plus entre les gouvernants et les gouvernés. De fausse promesse à la mauvaise volonté, la fracture sociale s’installe d’où les mouvements de révolte des jeunes. De Bamako, Kayes, Tombouctou en passant par Kidal tout le monde demande sa part de route.


Au regard de ce qui suit, la jeunesse est plus que jamais décidée à avoir gain de cause de façon pacifique. Si les jeunes de Bamako, Kayes, Tombouctou et autres ont suspendu leurs mots d’ordre de blocus de route suite à des accords, il faut s’attendre à la rentrée d’autres villes comme Koulikoro dans la danse ce Lundi à travers un mouvement dénommé « Koulikoro ko ». Ce mouvement composé de toutes les couches sociales, ethniques et religieuses de Koulikoro compte bloquer les routes à partir de lundi prochain. Le réveil des Koulikorois intervient suite à l’arrêt des travaux et au démarrage de nouveaux chantiers.
Les quatre (4) axes du mouvement « Koulikoro Ko » sont entre autres le redémarrage immédiat des travaux de la zone industrielle, le démarrage des travaux de l’hôpital promis à Koulikoro, le démarrage de la voie de contournement de Koulikoro, et la réhabilitation de la voie qui traverse la ville de Koulikoro.
Décidée, motivée et dynamique, la jeunesse de Koulikoro ne veut plus des paroles du gouvernement, mais des actions concrètes sur le terrain.
Aux dires d’un jeune de Koulikoro, c’est à cause des promesses que nous avons sursoit à nos différents mouvements bien avant la campagne présidentielle mais nous avons été surpris de voir que le gouvernement n’a pas tenu promesse ; c’est un manque de considération et de la mauvaise volonté du gouvernement sur cette affaire.

Source: La Sirène