Dans le cadre du renforcement des capacités des vétérinaires maliens pour la protection du cheptel au Mali, 25 vétérinaires ont été formés à Bamako du 12 au 13 mars 2020. Cette initiative est l’œuvre de l’équipe de soutien civilo-militaire (CMSE) près de l’ambassade des États-Unis à Bamako en collaboration avec l’US-AID et les partenaires d’exécution Catholic Relief Services et l’Institut International de l’Elevage ILRI. La cérémonie de remise des kits qui a sanctionnée cette activité a eu lieu ce 12 mars.

Avec une couverture de 9% du PIB, le cheptel du Mali compte plus de 8 millions de bovins, 10,2 millions d’ovins, 14,3 millions de caprins, 1,2 millions d’équidés, 73 milles porcins, 870 milles camélidés et 34 millions de volailles. Toutefois, ce secteur fait face à de nombreux défis auxquels les experts maliens et américains comptent apporter des solutions.

Le but de ce projet d’action civique vétérinaire (VETCAP) parrainé par l’ambassade des États-Unis est le renforcement des capacités à long terme des vétérinaires de Bamako, de Mopti, de Ségou, de Koulikoro, de Sikasso et de Kayes qui sont au service des éleveurs à travers le Mali. Ces éleveurs qui sont en contacts direct avec la population rurale sont dotés de compétences et de ressources nécessaires pour prévenir les maladies et d’augmenter l’espérance de vie du cheptel qui constitue le principal moyen de subsistance du secteur agricole du Mali.

La formation assurée par des spécialistes de la Direction Nationale des Services Vétérinaires (DNSV) a permis de doter les participants des aptitudes nécessaires pour identifier et prévenir des maladies zoonotiques prioritaires comme la tuberculose bovine, la rage, l’anthrax, la grippe aviaire, la fièvre aphteuse. Ils peuvent aussi effectuer des tests sur des animaux morts et vivants et envoyer des biopsies au Laboratoire Central Vétérinaires (LCV). Les participants ont également appris le diagnostic vétérinaire et la surveillance épidémiologique des maladies animales.

A l’issu de cette formation des trousses vétérinaires de pointe ont été remises à chaque participant pour lui permettre de mieux servir éleveurs de sa localité d’origine. Et enfin, cette formation a permis aux vétérinaires de s’imprégner des protocoles corrects et de tisser des relations pour améliorer l’interaction entre les vétérinaires et le Laboratoire.

Adam DIALLO / Bamako News