Ces derniers temps, c’est à travers des vidéos de propagande d’une vision brutale et animalière de la religion qui circulent sur les réseaux sociaux que Mahamoud Barry, l’Emir d’Ançar dine Katiba de Macina, tente d’embobiner la communauté peuhle dans le radicalisme illusoire. 

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Dans une fathoua, le tout nouvel Emir qui a revendiqué l’attaque de Nampala,  justifie le combat contre tous ceux qui ne sont pas de la même obédience qu’eux. Voilà qui soutient la barbarie et l’outrage en passant à côté de la religion qu’il prétend défendre.

C’est là une manière d’assouvir sa folie meurtrière en assimilant mensonges et velléités au nom d’un Dieu de paix et d’amour. Le fanatisme est un poison qui n’épargne point son concepteur et son employeur, dit-on. Il faut être démoniaque pour croire  qu’une personne n’aura de valeur qu’en ôtant à son semblable ce que Dieu lui a jalousement donné : la vie.

Les fous de Dieu qui ne connaissent Dieu mais soutenus par le Diable ont défié toutes les chartes qui lient Adam et Eve à leur Seigneur. D’où viennent-ils ? Ils ont été fabriqués par une arriération capricieuse contre la foi divine et se mêlent dans une posture de démon pour faire valoir leur plaisir satanique d’anarchiste. La manivelle dans son retour n’aura épargné ses concepteurs que pour les anéantir.

Ils veulent malmener les consciences collectives à ignorer les vertueuses commodités de la vie dont Dieu aurait gratifié les humains.

Avec une foi qui ne relève que de leur volonté et aussi de l’affectivité, Mahamoud Barry dit Cheick Yaya interprète mal ce qu’a dit Allah.

L’homme est un loup pour son prochain et l’Emir d’Ançar dine Katiba de Macina le démontre à travers ses sorties barbares d’un autre âge et d’une autre adéquation.

Jouxtant entre folie et obsession, cette frange perdue exprime l’enfant illégitime et désavoué de la prophétie mohammadienne qui postule dans le Coran : LA IKRIAHA FI DINE qui veut dire littéralement : POINT DE CONTRAINTE EN RELIGION.

Une mafia religieuse ne serait que l’œuvre du diable. Si c’est au nom de l’Islam qu’ils justifient leur boulimie du mal, ils auront fait fausse route car cette religion enseigne qu’autre le mensonge, le vol, le vandalisme, le viol, l’égocentrisme qui deviennent aujourd’hui leur crédo.  Ils expriment une hostilité face au progrès religieux et à l’épanouissement de l’humain comme si Dieu n’est que Guillotin de la paix et d’amour pour ses créatures.

L’hésitation et la perplexité sont des non-avenues à la jonction d’avec Dieu et leur forfaiture s’oriente vers une dynamique d’opposition et d’exclusions multiples.

El Hadj Checik Mahouldoul Dramé, prédicateur d’un Islam authentique

La rédaction