Ces cinq dernières années marquent sans conteste l’âge d’or de la Police Nationale. Jamais, auparavant, cette institution n’a connu autant d’embellie, jamais ! Et les maliens dans leur entièreté en sont unanimes. Dotation en équipements et en armes, formation, création d’unités spéciales (FORSAT), construction de Commissariats, de Brigades et recrutement de masse.

C’est à ce niveau que l’emploi jeunes a revêti tout son sens. Depuis 2018, l’Etat, à travers le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, recrute chaque année 2200 Policiers. A chaque recrutement, ce sont près de 25 000 candidats qui se présentent au concours. Retenir 2 200 jeunes sur 25 000, voilà toute la question. Mais au gré des critères et des aptitudes bien de ces jeunes sont recalés. Certains, à travers de faux diplomes, de fausses cartes NINA, ou présentant des maladies très graves et autres handicaps, sortent du lot.

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Ce sont ceux-là qui crient à la fraude et alimentent, de mauvaises foi, la polémique. Tous les arguments sont avancés. On a mis de côté les enfants des pauvres, certains ont donné de l’argent pour passer… Tout est dit et amplifié..La règle reste que l’on ne peut satisfaire tout le monde en même temps. Quant à la contestation qui en decoule, cela n’est pas surprenant. Aux élections présidentielles, on conteste les résultats, aux législatives, même choses, au concours de la Douane, de la Gendarmerie, au recrutement dans l’armée etc….Partout on crie à la fraude. Malienw ayé sabali ! Rejouissons nous du fait que chaque année l’Etat recrute 2200 Policiers, que sous l’ère du Général Salif TRAORÉ, ce recrutement a été regionalisé (quota par region).

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Une prémière ! Maliens restons digne dans la défaite comme le disent les sportifs, soyons fair-play. Croyons au destin. Parmi ceux qui veulent être Policier aujourd’hui, peut- être que Dieu leur a reservé autre chose beaucoup plus avantagieux. Sachons raison garder et prions pour que Dieu nous reserve ce qu’ il y a de mieux pour nous.
*Wa salam

Source: Le Figaro du Mali