Difficile d’avoir de l’emploi au Mali, certains Maliens résidant à l’extérieur qui ont su créer des entreprises profitent de cette situation. Ils se croient tout permis pour trimbaler les jeunes dans la pauvreté.  Mamadou Diop non moins Président Directeur Général du restaurant Broadway Café semble ne pas faire l’exception. Ses employés broient du noir !

Nous pensions que la traite des noirs a pris fin, décidemment non. Elle a juste changé de forme et de manière.  Certains directeurs des entreprises privées exploitent ses travailleurs plus que les maitres des esclaves noirs de la période coloniale. Mamadou Diop directeur général de Broadway café serait un de ses directeurs qui sont prêts à tout pour avoir de l’argent.

Nos sources sont formelles ‘’Nous travaillons 10 heures soit de 7heures du matin à 17 heures, le second groupe monte de 17 heures à 3heures du matin. Nos salaires oscillent entre 40 000 Fcfa à 150 000fcfa. »  Ne bénéficiant d’aucun repos les employés travaillent même les jours de fête. Poursuivant, notre interlocuteur nous fait savoir chaque minute de retard équivaut à 200f Cfa de rétention sur le salaire et une absence coute 4000f par jour peu importe les raisons. En vue de mieux contrôler ses employés, M. Diop utilise les caméras de surveillance. Celui qui touche à minimum de repas, ne serait-ce que pour gouter serait aussitôt mis à la porte.

Licenciement arbitraire, condition de travail difficile et salaire dérisoire sont autant de calvaire que vivent les travailleurs de ce restaurant. Aucune faute n’est tolérée.  Des fois M. Diop mécontent se mettrait à licencier certains travailleurs sans motif valable, a affirmé cette autre source.

Aucune couverture sociale

Il ne nous revient qu’aucun des 108 des travailleurs de Broadway café n’a un contrat, encore moins une couverture sociale. Est-ce vrai ? On ne saurait le confirmer, mais tout porterait à le croire en dépit de nos différentes tentatives de rencontrer M Diop, restées vaines. Avec de telle condition, les travailleurs ne peuvent avoir qu’un avenir hypothéqué. D’ailleurs, on assiste fréquemment à la présence des anciens qui viennent régulièrement demander de l’argent aux anciens collègues. Aujourd’hui, ‘’nous ne souhaitons qu’avoir un contrat et une couverture sociale’’, se lamente cet autre travailleur

Nous y reviendrons

La Sirène