-Imitation de signature,

 -Vol de chèques,

-usage de  faux documents,

 Création de comptes fictifs au nom des clients…

Cap sur Abdoulaye Diarra, un chef d’agence escroc a la BIM-sa Djelibougou

 

Dans notre livraison précédente, nous mettions en exergue des manœuvres frauduleuses, qualifiables d’escroquerie, auxquelles s’adonne le chef d’agence de la BIM-sa de Djelibougou, Abdoulaye Diarra. Les faits qui sont reprochés à ce dernier sont entre autres, l’imitation de signatures, le vol de deux à trois chèques de certains clients avant qu’ils ne rentrent en possession de leur chéquier, l’usage de faux documents avec des pièces d’identité nationale imaginaires et  des certificats de résidence fictifs. Pire, pour faciliter un faux prêt, le chef d’agence  falsifiait des contrats de travail. Conséquences : il a conduit certains fidèles de la banque en faillite et d’autres sont même ruinés. Où sont donc passées la rigueur et l’exemplarité qui ont durant longtemps incarné la réputation de la BIM-sa ?

En tout cas, c’est la question qui dépasse l’entendement de plus d’un client de cette banque qui a, jusque-là, fait preuve de sérieux. On approcherait peut être  la fin de toutes ces années d’exemplarité et de rigueur à la BIM-sa. Car, réussissant ses manœuvres et pratiques peu orthodoxes avec banalité, le chef d’agence de Djelibougou  adopte des comportements qui ne peuvent échapper à aucun  système bancaire fiable. A moins que la défaillance sécuritaire se situe à tous les niveaux de la BIM-SA.

Sinon, comment comprendre que le chef d’agence de Djelibougou, Abdoulaye Diarra ose alimenter le compte des clients à hauteur des centaines de millions FCFA tout en demandant à ceux-ci, de ne pas toucher à cet argent. Simplement, pour attirer l’attention de ses victimes, en leur faisant croire qu’il peut leur prêter de grosses sommes. Mais à condition que le client de la banque lui reverse une rondelette somme.  Il réclamerait  souvent jusqu’ à 40 millions de FCFA à certaines personnes.

Selon une source, le stratège maléfique Abdoulaye Diarra dispose de tout un procédé sophistiqué qui surpasse les informaticiens de la très grande banque Internationale pour le Mali. Car, sans garantie présentée à la banque, à l’absence même du client, le chef d’agence de Djelibougou, expert en nuisance, parvient à emprunter aux clients. A la seule condition qu’il trouve sa part du sésame. Par exemple, sur un prêt d’un million de FCFA, Abdoulaye Diarra propose d’enlever deux cent cinquante mille FCFA et fait croire au client que cet argent sera déposé dans un compte épargne après le paiement de l’intégralité du prêt, il lui sera remboursé.

Il faut que le client finisse d’éponger sa dette pour faire face au refus catégorique du remboursement des deux cent cinquante mille FCFA par le chef d’agence dévastateur qui ne recule devant rien. Aussi, il imite  la signature des clients pour retirer de l’argent de leur compte. Pire, il retire des chèques du  chéquier des clients à leur insu, domaine dans lequel il excelle. A en croire nos sources, profitant de l’inattention des clients, cet homme enlèverait des chèques au chéquier avant de le remettre au propriétaire. Que fait-il avec ceux-ci ? Cela dépasse l’imagination.

Dans sa pratique en imitation de signature, le gérant de l’agence BIM-sa de Djélibougou, fait endosser le chèque et retire l’argent sans que le client ne soit informé. Peu soucieux de sa grande responsabilité de chef d’agence et jamais inquiété de ses actes, le délictueux Abdoulaye dit « Blo kourouni » se joue de la réputation de la BIM-sa et de la confiance des clients qui ont désormais leurs comptes  à la merci d’un prédateur qui soudoie les gros clients et ne doute pas de ruiner les moyens à la moindre occasion.

Incroyable mais pourtant tout cela révèle que la fiabilité et la sécurité  manque à la BIM-sa.  Avec ces pratiques, cette banque manque de contrôle et de sérénité sur les comptes de ses clients. Et peut-être n’a pas le contrôle de  son propre système. Voilà la réalité ! Dans la logique où, le patron d’une simple agence est en mesure d’user de faux documents, manipuler le système bancaire comme son propre portable, imiter des signatures, inventer tout ce qui lui semble nécessaire pour créer des comptes au nom des clients sans qu’ils ne le sachent, cela fait craindre pour l’avenir de cette banque.

Encore pire,  aberrant et peu orthodoxe en ce XXIème   siècle, toujours à en croire une source bien imprégnée du dossier, Abdoulaye Diarra se vante de ses bassesses sans rien craindre. Où sont donc passées l’éthique et la déontologie du banquier, surtout d’un haut responsable ?  Un métier qui n’est pas acquis au premier venant. Partout au monde, être banquier c’est la rigueur, la loyauté, la perspicacité,  l’honnêteté et surtout le souci de préservation de la confiance entre la banque et sa clientèle. Malheureusement, Abdoulaye Diarra n’est pas dans ce lot. Il vient de bafouer la confiance entre la banque et ses fidèles. A la Banque Internationale du Mali, l’enquête de moralité ne serait donc pas un critère de recrutement pour certains agents et la loyauté, une valeur recherchée ?

Tout porte à le croire que cet établissement de crédit confie des postes de responsabilité à un monstre parmi les hommes comme Abdoulaye Diarra,  capable de nuire pour son appétence jusqu’à la ruine des clients.

A suivre

Tang. Doz

LE DENONCIATEUR