Pour manifester leur mécontentement contre la suppression de la Taxe Emploi Jeunes (TEJ), le Conseil des Anciens Volontaires et Stagiaires de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (CAVS-APEJ) a tenu une conférence de presse le samedi 4 janvier au carrefour des Jeunes.

 

Pour rappel, la Taxe Emploi Jeunes (TEJ) a été créée en 2008 pour trouver un mécanisme de financement pérenne à la promotion de l’emploi des jeunes. Elle permet au Programme Emploi Jeunes (PEJ) d’exécuter son programme qui porte essentiellement sur le renforcement de l’employabilité des Jeunes ; le développement de l’esprit d’entreprise chez les jeunes ; et le renforcement du dispositif de financement des projets des Jeunes.

Selon les conférenciers du jour, de la créationde la Taxe Emploi Jeunes à nos jours plusieurs milliers de jeunes ont suivi des stages de formation professionnelle qui touchent plus de 5000 jeunes diplômés par an, des stages de qualification, la formation entrepreneuriale, la reconversion etc.

C’est dans la loi de finances 2019 que la Taxe Emploi Jeunes a été remplacée par la contribution forfaitaire à la charge des employeurs qui est une subvention. En 2019 , cette subvention n’a été que 4 milliards de FCFA contre une prévision initiale de 8 milliards de FCFA, ont t-ils indiqué. Pour ce qui concerne 2020, le projet de loi de finances accorde un peu plus de 3 milliards de FCFA pour l’Agence pour la Promotion de lEmploi des Jeunes (APEJ). Les Anciens de de cette institution trouvent cette somme insuffisante pour répondre aux besoins de ladite institution.

Le collectif des Anciens Volontaires et Stagiaires de l’APEJ (CAVS-APEJ)recommande aux autorités du Mali le maintien de l’emploi des jeunes au rang des priorités de l’Etat qui est une question de sécurité nationale. Ils exigent également la réinstauration et le renforcement de la Taxe Emploi Jeunes (TEJ) conformément aux résolutions de Assemblée Nationale, des assises nationales de la jeunesse et le Dialogue National Inclusif et en la dotant d’un budget à hauteur de 6 à 8 milliards pour l’année 2020.

Ibrahima Koné

Figaro du Mali