C’est une page peu honorable que viennent d’écrire les autorités maliennes, en tête le chef de l’État Ibrahim Boubacar Keita. Après sa sortie dans laquelle, il a qualifié d’apatride ceux qui sont opposés à la présence de l’armée française au Mali. Hier soir sur l’O.R.T.M, Il vient de confirmer ce qu’il a annoncé, à savoir que la force barkhane n’ira nulle part, et dans le même temps, il refuse à celui là même qui incarne la résistance Africaine, d’entrer sur la terre de Modibo Keita, de Ba bemba,de Samory et de Firhoum Alansar pour ne citer que ceux-ci. Le pouvoir de Bamako viole en toute conscience la constitution du 25 février 1992 qui dispose clairement en son article 12 <<  Nul ne peut être contraint à l’exil. Toute personne persécutée en raison deses convictions politiques ou religieuses, de son appartenance ethnique, peut bénéficier du droit d’asile en République du Mali.>>, mais également les lois sous-régionales ( U.E.M.O.A et C.E.D.E.A.O). Par cet acte, le Président Boubakar Keita montre clairement sa soumission à l’impérialisme français et ne nous donne aucun choix, que de faire un bloc uni et soudé, pour apporter une résistance farouche et définitive à la politique française au Mali, qui en concubinage incestueux avec nos autorités piétinent le peuple africain et souverain du Mali. Cette soumission volontaire nous appelle à nous mobiliser plus que jamais ce vendredi 10 janvier 2019 pour une manifestation sans précédente. Cet acte doit nous renforcer le sentiment d’unité de la jeunesse Africaine et nous conforter dans notre voie, qui est celle de la justice, de l’équité,  de la souveraineté et de la liberté.
P/ Urpanaf Mali 
Le coordinateur national
Bassaro Sylla
Source : Maliactu.info