La Banque de développement du Mali (BDM-SA) a procédé, hier, mercredi 18 septembre, à la remise de riz et d’huile alimentaire au Haut conseil islamique du Mali (HCIM) pour la prise en charge de personnes déplacées suite à la crise sécuritaire que traverse notre pays. Cette cérémonie, certes, modeste, mais très significative a eu lieu au siège du HCIM à Hamdallaye ACI.

 

C’est le Secrétaire général de la BDM-SA, Cheick Fantamady Kéïta, qui a effectué cette donation au président du HCIM, Ousmane Chérif Madani Haïdara entouré de plusieurs autres membres du Bureau dont l’imam Cheick Ibrahima Kontao et Mamadou Diamoutani.

A travers cette donation, la BDM-SA entend répondre à l’appel lancé par la plus haute organisation islamique de notre pays pour venir en aide aux personnes déplacées du nord et du centre du Mali suite à l’insécurité. La banque a offert à cette occasion un lot  composé de 87 sacs de riz et de 35 cartons d’huile alimentaire pour une valeur de 2 millions de FCFA.  Ces produits sont désormais emmagasinés au niveau du siège du Haut conseil islamique en attendant d’être acheminés dans les zones concernées.

Pour le Secrétaire général de la BDM-SA, Cheick Fantamady Kéïta, la première Banque du Mali mène ces actions dans le cadre de sa responsabilité sociétale, mais aussi elle ne pouvait pas rester en marge de l’appel lancé par le Haut conseil islamique. C’est pourquoi, elle a décidé de procéder à ce geste en vue de soulager la souffrance des déplacés.

» La BDM-SA entend toujours tenir sa place, surtout quand il s’agit de faire face à un problème qui touche les Maliens, conformément à sa politique sociétale. Au quotidien nous faisons des appuis aux organismes caritatifs qui nous sollicitent et quand  le Haut conseil islamique fait un tel appel en faveur de nos compatriotes déplacés, nous ne pouvons que répondre favorablement » a déclaré M. Kéïta.

De son côté, le vice-président du Haut Conseil islamique, Cheick Ibrahima Kontao a remercié la BDM-SA pour ce geste avant de renouveler l’appel du HCIM aux autres structures afin qu’elles apportent leur soutien aux personnes en détresse.

YC

Source: l’Indépendant