Démarrée le 18 Août 2017 à Bamako au Palais des sports Salimata Maiga de l’ACI 2000, la 25ème édition de l’Afrobasket sénior féminin, continue lentement et surement son chemin. Les Aigles Dames de Basket du Mali sont dans la course pour monter sur la plus haute marche du podium du toit continental. Après quatre sorties de la part des pouliches de Sylvain Lautié (entraineur du Mali), contre la Tunisie (86-48, 1ere journée), contre l’Angola (59-68, 2ème journée), contre la Côte d’Ivoire (61-39, 3ème journée) contre la Centrafrique (97-38, 4ème journée), Fiba Afrique afficha sur son site web la qualification des Aigles dames séniors de Basket du Mali aux quarts de finales de cette 25ème joutes continentales de la discipline.

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Cette qualification est a salué et à félicité. Elle est non seulement bonne pour le moral des joueuses, mais bonne pour le moral du peuple malien en l’occurrence les fans de la balle au panier et des dirigeants sportifs. Mais avant la sortie de l’équipe malienne de Basket séniors dames contre le Cameroun pour le compte de la cinquième et dernière journée de la poule, un constat s’impose. Les nôtres ont décroché leur ticket de qualification, l’on a senti en elles sans conteste, la détermination, l’engagement et la hargne de vaincre. Mais, il faut le dire, sans convaincre. Est-ce par excès de confiance ? Est-ce par excès de concentration, de détermination ou de précipitation  ou de motivation? Les nôtres ont beaucoup pêché en termes de pertes de balles, de maladresse face aux paniers adverses lors de ces quatre premières sorties, voir même collectivement et individuellement. Allez le plus loin possible dans ce tournoi pour s’emparer du prestigieux trophée de la balle au panier de l’Afrique 2017 est le souhait le plus ardent des maliens. Mais cela passe obligatoirement de la part de Sylvain Lautié et ses protégées de se remettre en cause, de corriger les errements faits dans les jeux précédents, de soigner positivement les lancés francs surtout à trois points, de ne pas accepter de marquer seulement deux petits points durant un quart-temps. Corriger ces déchets palpables vus et remarqués par plus d’un de la part des nôtres est un passage obligé pour soulever le trophée de Bamako 2017. A défaut, c’est dur de l’admettre et à dire, il va falloir attendre encore pour réaliser l’exploit de Dakar en 2007 avec une Amchétou Maiga très adroites en trois points. Car il sera difficile pour nous, à ce rythme de marcher sans difficulté sur les équipes comme le Nigeria, le Sénégal, l’Angola. Sans oublier aussi des outsiders aux dents longues comme l’Egypte et le Mozambique.

Hadama B. Fofana

 

Source: Le Républicain