Annoncé en grande pompe, le débat qui était prévu le vendredi 24 février à la télévision après le journal de 20 h  entre les membres du bureau fédéral et les membres du collectif des ligues et clubs majoritaires de la fédération malienne de football sur la crise que traverse notre football n’a pas eu lieu.

siege femafoot

Selon des sources dignes de foi, ce sont les membres du bureau fédéral qui n’ont pas voulu envoyer un représentant pour participer au débat. « Ils n’ont pas voulu participer parce qu’ils attendent la décision de justice au niveau du Tribunal Arbitral des Sports (Tas).

Ils disent préférer attendre les conclusions de cette décision de justice avant de faire tout débat », ajoute la même source. Pourtant, selon des sources bien introduites, tout avait été mis en œuvre par la boite de Sidiki N’Fa Konaté pour la réussite de ce débat contradictoire entre les différents protagonistes de la crise.  À notre avis, l’attente d’une  décision de justice par les membres du bureau fédéral ne constitue en réalité que de la poudre aux yeux.

C’est un moyen pour le président de la FEMAFOOT et ses acolytes de jouer au dilatoire. Car la tenue de ce débat ne peut avoir aucune influence sur la décision du Tas. D’ailleurs parlons de décision du Tas, la FEMAFOOT peut-elle parler de décision du Tas quand on sait qu’elle a refusé obstinément de mettre en application les décisions de ce même tribunal ? A quoi jouent les membres du C.E de  la FEMAFOOT. ?

En réalité, ils ont fui le débat. Ils étalent si besoin en était toute leur mauvaise foi dans la résolution de cette crise. Car quoi qu’on dise, ce débat  par ailleurs réclamé depuis 2015 par une partie du peuple malien, allait permettre aux uns et aux autres de se faire une religion sur la crise que traverse notre sport roi depuis deux ans déjà. Il allait permettre de faire la lumière sur les zones d’ombre de cette situation car  jusqu’à ce jour, il n’y’avait jamais eu de débat entre les différents protagonistes de la crise. Ce qui, à notre avis, a d’ailleurs contribué à envenimer la situation. Mais c’est hélas une  occasion manquée ! Et tant pis pour le pauvre peuple malien.

A Sissoko