Le Basketteur malien Oumar Ballo est prédestiné à une grande carrière dans son sport. Âgé de seulement 17 ans, le jeune pivot évolue actuellement avec l’équipe universitaire de Gonzaga Bulldogs. Si son admissibilité retarde, il n’y a aucun doute sur l’impact que le géant pivot peut avoir lorsqu’il est sur le parquet.

Dans le monde du Basketball, vous êtes appelé à faire une belle carrière si l’on vous surnomme «Baby Shaq». C’est le cas d’ Oumar Ballo, qui mesure 2.08 m pour 118 kg à l’âge de 17 ans, qui s’est vu attribuer ce surnom par de nombreux observateurs.

Malgré son jeune age, le pivot malien a déjà remporté deux titres consécutifs de MVP pour le Championnat d’Espagne U16 en 2017 et le Championnat d’Espagne Junior en 2018 au cours de sa carrière chez CIBA.

Pour achever sa carrière préparatoire, le Basketball a amené Ballo à Mexico à la NBA Academy Latin America à l’automne 2018.

En dépit de sa notoriété de recrue 5 étoiles de l’équipe de Gonzaga, Ballo est appelé à se développer avec patience car son jeu reste brutal.

En 2018, lors de la Coupe du monde FIBA ​​U17, Ballo a réalisé une illustre performance en signant le record de 32 points et 32 ​​rebonds contre la République dominicaine. Il a même décroché une place parmi les « All-Star Five » aux côtés de Vernon Carey Jr et de Jalen Green.

Pendant Coupe du monde FIBA ​​U19 l’été dernier, Ballo a réalisé une moyenne en double-double de 17,6 points et 11,8 rebonds par match. Il était le rebondeur et joueur le mieux évalué du tournoi.

Le prochain défi pour Ballo, après avoir dominé les compétitions de jeunes de FIBA, est de continuer sur son arc de développement et de s’imposer dans la NCAA avec Gonzaga .

Une équipe qu’il a minutieusement choisi. « J’ai choisi Gonzaga, car je pense que c’est le meilleur endroit pour moi en tant que joueur international et spécialement pour un grand homme. J’aime la façon dont ils utilisent leurs grands. L’atmosphère entre les équipes se soutenant toujours est motivant ».

Pour faire ses preuves en NCAA, Ballo attend toujours l’autorisation de l’organe sur son éligibilité. Il s’agirait du traitement des papiers du joueur par la NCAA pour l’autoriser à jouer ou inversement.

Si le succès est le fruit de la patience, l’attente en vaudra bien la peine pour Baby Shaq.

Alassane Sangho/Malivox