A l’instar des autres comités olympiques,  le Comité national olympique et sportif (CNOS) a célébré, samedi dernier la journée olympique 2016. Comme lors des précédentes éditions, l’événement s’est déroulé sur le boulevard de l’Indépendance, en présence de plusieurs personnalités dont le premier responsable du Mouvement olympique malien, Habib Sissoko, les membres du CNOS presque au complet, l’ancien président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré, l’épouse du chef de l’Etat, Mme Keïta Aminata Maïga, le chef de cabinet du ministère des Sports, Youssouf Singaré, le représentant de Sotelma-Malitel, Sidy Dembélé et la représentante du PMU-Mali, Mme Sylla Nèné Dembélé.

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L’instauration de la journée olympique a été décidée en janvier 1948 lors de la 42è session du Comité international olympique (CIO). Le 23 juin marque l’anniversaire du CIO. Le 23 juin 1894, les participants du Congrès international d’athlétisme de Paris ont voté à l’unanimité la rénovation des Jeux Olympiques que leur avait soumis le baron Pierre de Coubertin, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Les bases du Mouvement olympique moderne sont nées à cette occasion au travers de la commission chargée d’organiser cet événement, le futur Comité international olympique.
Pour revenir à la journée olympique 2016, les participants à l’événement ont été habillés par Sotelma-Malitel et PMU-Mali. Le ton a été donné avec le défilé des sportifs militaires qui étaient composés d’un groupe de femmes vêtues de survêtements jaunes et de deux groupes d’hommes qui étaient habillés de survêtements verts et rouges. Les trois groupes formaient donc le drapeau national. Après ce défilé, place sera faite aux épreuves proprement dites : la course des tricycles, le cyclisme et le cross populaire.
Les humoristes, les combattants de karaté (Shotokan) et l’Union nationale des supporters des Aigles du Mali (UNASAM) étaient également de la fête.  Chez les handicapés Karaba Diarra s’est imposé devant Alou Konaté et Yaya Togo alors que l’épreuve féminine a été dominée par Mariam Coulibaly qui a dicté sa loi devant Korotoumou Coulibaly et Niamakolo Coulibaly. Dans la course dite de l’élite, Ibrahim Maïga a été sacré devant Chaka Diallo et Salif Togo. Les cinq premiers de la course d’élite ont été primés tout comme les trois premiers de la course de masse.
L’honneur est revenu aux mimines (filles et garçons) de donner le coup d’envoi des courses cyclistes. Deux filles étaient sur la ligne de départ, Maïmouna Bagayogo et Lala Bagayogo et qui se sont classées, respectivement première et deuxième. Le jeune Adama Mariko a remporté la course des garçons devant Ismaël Bagayogo et Abdoul Konaté. Les cinq jeunes cyclistes ont été primés. Chez les seniors qui ont fait sept tours de piste Moussa Togola a remporté l’épreuve devant Kassim Sanogo et Adama Bagayogo. Les dix premiers de la course ont été primés.
En athlétisme, le nombre de participants a dépassé toutes les attentes. Il y avait les professionnels, les scolaires, les policiers, les miliaires, les agents de la protection civile, la Garde nationale, les représentants de l’EUTM, les membres du CNOS et plusieurs dizaines d’anonymes. Le départ de la course sera donné par le président du CNOS Habib Sissoko. Comme il fallait s’y attendre, les coureurs professionnels se sont taillés la part du lion avec les victoires des athlètes de l’USFAS et de l’AS Police qui ont occupé les cinq premières places du classement. Il s’agit de Sitan Bouaré, Safiatou Doumbia, Coumba Coulibaly, Biba Sidibé et Chèta Sanogo chez les filles. De Jean Diamouténé, Kassim Sangaré, Bakary Sidibé, Sidy Sidibé et Mamadou B. Traoré du côté des hommes.
Dans son l’allocution d’ouverture, le président du Comité national olympique et sportif, avait rappelé que la journée olympique n’est pas un simple évènement sportif, mais «la perpétuation du Mouvement olympique, un projet éducatif de l’initiative de l’aristocrate français, le baron Pierre de Coubertin, un projet qui prit corps un 23 juin 1894». «Nous sommes dans la manifestation du vaste mouvement social qui favorise le développement humain et la compréhension universelle. Pour le CNO du Mali, nous sommes dans la recherche d’équilibre et du repère pour tous en général et pour notre jeunesse de façon particulière. Nous garderons notre jeunesse saine d’esprit et de corps», ajoutera Habib Sissoko. Rendez-vous est pris pour le 23 juin 2017 !

L. M. DIABY

Source : Essor