Après quatre longues années de crise sur fond de bataille de leadership, la Fédération malienne de football vient d’élire à sa tête Mamoutou Touré dit Bavieux avec 32 voix. Ses challengers Sahala Baby et Alassane Souleymane ont respectivement obtenu 30 et 0 voix.

 

Ce résultat de l’élection du jeudi 29 août 2019 au Centre international des conférences de Bamako enterre-t-il définitivement la hache de guerre entre les acteurs dans le seul intérêt du football malien ? L’élection du 29 août dernier s’est passée dans le calme et le fair-play. Un fait qui marquera les annales du football malien. Dans une déclaration faite juste après son élection, le tout nouveau président, Mamoutou Touré, a rendu grâce à Dieu pour l’élection d’un nouveau comité exécutif à la  FEMAFOOT qui met fin à cette longue crise du football.

A l’en croire, le choix de la famille du football malien s’est porté sur sa personne pour diriger ce comité exécutif pour les quatre prochaines années. Il a par la suite salué ses challengers, ses jeunes frères, Salaha Baby et Alassane Souleymane qui, pour lui, n’ont pas démérité.

Il les a invités à jouer pleinement leur rôle au sein de la famille du football malien car, dit-il, un seul doigt ne peut prendre un caillou. Selon Bavieux, cette main tendue sera très vite visible les jours à venir avec des actions concrètes sur le terrain.  Et d’ajouter qu’il n’y a qu’un seul gagnant de cette assemblée élective,  le football malien.

De l’espoir …

Juste après la victoire de Bavieux, ses deux ‘’jeunes frères’’ sont venus spontanément le féliciter. Une très belle image qui a  fait le tour des réseaux sociaux et créé de l’émotion chez beaucoup de nos concitoyens. Les protagonistes du ballon rond venaient de prouver à la face du monde  la force de ce qui les unit, leur souci de l’avenir du football malien. L’espoir est donc sans doute permis.

Coup de chapeau à un acteur de l’ombre, Arouna Modibo Touré qui, depuis, les premières heures de sa nomination comme ministre de la Jeunesse et des Sports, s’est investi pour la sortie de crise !

Drissa Togola

Source : Le Challenger