Le jeudi 16 mars 2017, au stade Ouezin Coulibaly, le ministre des Sports Housseini Amion Guindo dit ‘’Poulo’’ après avoir dissous la FEMAFOOT il y a deux semaines, a procédé à la mise en place d’un comité provisoire qui aura pour mission de réunir la famille du football malien. Le ministre a profité de l’occasion pour répondre aux nombreux commentaires sur sa décision

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Il n’est un secret pour personne qu’il ya une crise sans précédent au sein football malien depuis  2013. Cette crise qui, selon le ministre, a survécu à toutes les méditations et à toutes les décisions de justice. Pour le ministre Guindo,  le football malien était  victime d’un complot dangereux et d’un manque de volonté à certains niveaux. En tout cas, cette crise a longtemps heurté de manière négative sur les résultats sportifs de nos équipes nationales et de nos clubs. Le ministre a retracé le film chronique du symptôme qui empêche de trouver un terrain d’entente entre les acteurs du football malien.
En première lieu, le ministre explique qu’après plusieurs efforts fournis par le gouvernement à travers son département, une sentence a été rendue à la FIFA par le TAS (tribunal arbitral de sport) le 4 octobre 2016: « En plus de cela, le ministère des Sports a demandé à plusieurs reprises le service de la FIFA dans le cas du Mali sans jamais trouver une suite  » explique ‘’Poulo  ‘’. Il dit avoir invité lui-même le 7 octobre 2016, le président sortant de la FEMAFOOT le général Boubacar Diarra dit Baba pour son avis par rapport à la sentence du TAS, ce dernier l’explique qu’il y a aucun problème mais que le gouvernement se tienne loin de tous ça.
En plus, l’ensemble de la société civile avait eu son mot à dire selon le ministre. «  Des organes comme le CNJ, la CAFO, le Comité Olympique, les leaders religieux, les personnes âgées, les familles fondatrices de Bamako, l’Assemblée Nationale, l’ancien président de la République Pr Diongounda Traoré et le président actuel à trois reprises à la télévision, tous ceux-ci ont porté leur pierre afin de trouver un consensus mais sans succès  » dit Housseini Amion Guindo.
Un autre fait marquant que le ministre a signalé est que juste après la dissolution de la FEMAFOOT, la FIFA a, à son tour limogé l’homme qui était chargé du dossier malien à la FIFA, un certain Primo Carvalho (Argentin).Toutes choses qui selon M. Guindo «  expliquent la complicité dangereuse à laquelle le Mali faisait face  ». Le ministre rappelle que sa décision est une décision du gouvernement et non personnelle. Il insiste que le Mali est un Etat digne qui doit s’assumer en toute état de cause.
Amadou Kodio