A la suite du scandale de corruption qui a entraîné la chute du président de la Fédération ghanéenne Kwesi Nyantakyi, la CAF a décidé de faire le ménage en prononçant la suspension de 11 arbitres, dont une suspension à vie et deux de 10 ans ! 11 arbitres supplémentaires sont également suspendus à titre provisoire.

Dans un documentaire diffusé le mois dernier, le journaliste d’investigation Anas Aremeyaw Anas, a mis en évidence un système de corruption à l’œuvre dans le football ghanéen et même africain. Celui-ci a abouti à la chute du président de la Fédération ghanéenne de football (FA Ghana) et 1er vice-président de la CAF, Kwesi Nyantakyi, contraint à la démission. Mais le dirigeant n’est pas le seul officiel impliqué dans ce scandale.

En effet, la vidéo montrait aussi des arbitres en train d’accepter des pots-de-vin pour truquer des matchs du championnat ghanéen et des compétitions africaines. A la suite de ces révélations, le Jury Disciplinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) s’est réuni le 7 juillet pour prononcer de lourdes sanctions à l’égard de 11 arbitres.

22 officiels potentiellement sanctionnés

Filmé en train d’accepter 600 dollars de la part d’un journaliste se faisant passer pour un dirigeant de club ghanéen, l’arbitre assistant Marwa Range (Kenya) est le plus lourdement frappé puisqu’il écope d’une “exclusion à vie de toute activité liée au football de la CAF” ! Un coup dur pour celui qui était retenu pour le Mondial 2018 mais qui avait dû renoncer en raison de l’éclatement de ce scandale.

L’arbitre Yanissou Bebou (Togo) et l’arbitre assistant Jallow Ebrima (Gambie) écopent quant à eux de 10 années de suspension. Des arbitres ivoiriens, maliens, burkinabè, mauritaniens et nigériens en ont eux aussi pris pour des peines allant de 2 à 6 ans. Enfin, 11 arbitres sont provisoirement suspendus “jusqu’à l’examen de leur cas par le Jury Disciplinaire le 5 août 2018”. Au total, ce sont donc 22 officiels potentiellement sanctionnés. Cette fois, la CAF a décidé de faire le ménage !

Afrik