Suite à une lettre envoyée à la FIFA, le 21 mai, mettant en cause la bonne foi du Comité de Normalisation à organiser le Championnat national Ligue 1, le patron de la ligue de Bamako, Kassoum Coulibaly, est dans les collimateurs de la Commission Centrale de Discipline de la FEMAFOOT.   

 

Dans une correspondance adressée à la Secrétaire générale de la FIFA, le 21 mai dernier, le président de la ligue de football du District de Bamako, Kassoum Coulibaly dit  »Yambox », tente de faire porter le chapeau de la non tenue du Championnat national au Comité de Normalisation (CONOR) du football malien,  » Madame la Secrétaire générale de la FIFA,  il nous est revenu que le Comité de Normalisation vous aurait adressé une correspondance dans laquelle il vous aurait informé que les clubs devant participer au Championnat national L1 2018-2019 auraient décidé de ne pas y participer. Cette allégation, si elle s’avère vraie, nous surprendrait et nous étonnerait énormément, car très loin de la vérité. (…) Dans le projet de calendrier, la compétition devrait se tenir en 20 jours en raison d’un match toutes les 48h. A aucun moment, il n’a été question d’annulation du Championnat « , a écrit M. Coulibaly.

Se disant agir au nom d’un groupe de clubs de Ligue 1 du Mali, qui n’ont pas leur signature sur la correspondance,  il a également  invité la FIFA à recadrer le CONOR, « au regard  de la tournure des évènements, nous commençons à nous poser la question de savoir à quel jeu la présidente et les membres du CONOR veulent nous entrainer ? Aussi, Madame la Secrétaire générale, nous en appelons à votre arbitrage pour recadrer, une fois de plus, le Comité de normalisation et nous sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes plongés depuis plus de 12 mois « , a-t-il conclu.

A cause de cette lettre, le patron de la ligue de football de Bamako pourrait se retrouver devant la Commission Centrale de Discipline de la FEMAFOOT. Les propos de Kassoum Coulibaly sont perçus comme diffamatoires par le CONOR, a-t-on appris.

Des sources proches de la FEMAFOOT balayent d’un revers de main les allégations de M. Coulibaly. A les croire,  » le Championnat à 23 clubs, recommandé par la FIFA,  n’a pas pu démarrer car  les responsables de clubs de ligue 1, lors de leur rencontre avec le CONOR, le jeudi 2 mai 2019, ont donné des raisons selon lesquelles il ne peut se tenir : le temps imparti (20 jours) très court, la formule (3 poules) qui, selon eux, serait une régression, le manque de moyens financiers et la relégation après seulement 6 ou 7 journées« .

Aussi, convient-il de souligner qu’à l’issue de la rencontre du 2 mai, le CONOR n’a pas officiellement fait de compte rendu au public sportif malien par rapport au processus de démarrage du Championnat. C’est ce défaut de communication qui a peut-être engendré cette nouvelle confusion.

SIC

Source: l’Indépendant