Drôle d’histoire dans le quartier de Bonaberi au Cameroun. Un homme a conservé sur son lit le corps sans vie de sa femme. Le mari éperdument bouleversé par la mort de sa femme, a tout simplement décidé de ne rien dire et de garder sur le lit conjugal le cadavre, dans l’espoir de sa résurrection.

Une affaire qui défraie la chronique camerounaise.

Chose rare, voire du jamais vu. Il y a quelques jours, au Cameroun la gendarmerie a découvert le corps sans vie de Clarisse Ndalet sur son lit conjugal. Son mari, Clément Ndalet, n’a pas voulu se séparer de sa femme, même après sa mort. L’homme dormait avec le cadavre sur le lit conjugal, dans l’espoir de sa résurrection. Une scène digne des films d’horreur hollywoodiens, qui a fallu durer encore longtemps.
Mais suite à la plainte déposée contre M. Ndalet par sa belle-sœur qui se demandait où était passée Clarisse Ndalet, la gendarmerie et les forces de l’ordre qui ont aussitôt pris l’affaire au sérieux, ont décidé dans un premier temps de fouiller le domicile de la portée disparue. Surprise !

Drôle de scénario. Lamentable ?

Il n’a donc pas fallu longtemps à la gendarmerie pour mettre la main sur le corps de la disparue, en faisant une étrange découverte. Sur le lit conjugal, se trouvait le squelette de la femme et mère de 41 ans, recouvert par un drap sale. Des restes humains selon la gendarmerie, puisque sa mort remonte à six mois. Le squelette en pleine décomposition se devinait sous le drap.
Rien d’étonnant pour l’homme qui a déclaré n’avoir pas « gardé le corps volontairement. C’est le Seigneur qui m’a conduit avant et après son décès ».

Le mari ne voulait pas se séparer de sa femme

En gardant le cadavre de sa femme sur son lit, et en dormant avec, il gardait l’espoir de voir un jour sa femme morte ressuscitée pour continuer leur histoire d’amour. Pour camoufler la disparition de sa femme, le mari avait annoncé il y a une semaine à la gendarmerie que sa femme était partie en voyage. Aujourd’hui face à l’évidence, il avoue avoir conservé les dépouilles de sa femme, car madame Ndalet serait en « voyage spirituel. Son esprit est allé se reposer un moment. Nous avons continué à prier en attendant son retour de voyage ».
M. Ndalet est connu pour être un homme fidèle de l’Eglise. Et depuis la mort de sa femme qui remonte au 31 mars dernier, l’homme s’est enfermé dans sa maison avec ses enfants pour prier jour et nuit sa résurrection.

La population de quartier de Bonaberi, dans la capitale camerounaise, Yaoundé, est outrée par cette histoire, et veut en finir avec l’homme. A leurs yeux, il est « un criminel et un démon ». L’homme placé en garde-à-vue ne semble pas réaliser la gravité de la situation.

 

Afrik.com