Malgré les agitations suscitées par l’annonce de sa candidature, le conseil constitutionnel vient de valider la candidature du vieux Bouteflika. Une défaite pour ses détracteurs qui, néanmoins, croient encore en leurs chances de remporter la bataille.

 

présdent algérien Abdelaziz Bouteflika

A en croire la presse algérienne, Bouteflika a obtenu son ticket pour briguer la magistrature suprême de l’Algérie. Ainsi, il se trouve pour la quatrième fois sur la ligne de départ avec d’autres candidats qui, selon des observateurs, ne font pas du tout le poids devant le vieux.  Pour autant, ses détracteurs ne baissent pas les bras, ils promettent de mener la lutte jusqu’au bout : empêcher Abdelaziz de diriger l’Algérie.

 

A cet effet le mouvement baptisé « Barakat », dédié à la lutte contre la candidature de Bouteflika, a rendu public, le 09 mars dernier, sa plate forme politique qui, au-delà de la candidature, vise tout un système. Un système, dit-on, « dépassé » que l’on tente d’imposer comme seule alternative possible, en le légitimant par une élection inscrite dans un processus qui a atteint ses limites. Ainsi, le mouvement rejette l’élection présidentielle prévue pour le 17 avril qui représente, selon ses militants, un affront supplémentaire aux citoyens. Barakat veut l’établissement d’une période de transition gérée par les forces vives et saines de la Nation, dans l’objectif d’instaurer une II République. C’est dire que les choses prennent une autre allure qui, dans les jours à venir, pourrait bien compliquer davantage la vie pour le vieux Boutef, déjà très diminué par un accident vasculaire cérébral.

 La Rédaction

SOURCE: L’Aube