Un soldat français de la force Barkhane est décédé dimanche au Burkina Faso. «Les causes du décès ne sont pas connues», a indiqué le ministère.

Dimanche, le sergent-chef Morgan Henry, du 54ème régiment de transmissions de Haguenau, est décédé au Burkina Faso, où il se trouvait dans le cadre de l’opération française Barkhane. «Il a été découvert mort au sein de son campement. Les causes du décès ne sont pas connues», a indiqué le ministère des Armées lundi.

Selon les éléments rendus publics, le militaire de 28 ans s’était engagé en octobre 2012. «Démontrant rapidement des capacités militaires et techniques indéniables, il se place d’emblée parmi les meilleurs», écrit le chef d’état-major de l’armée de Terre, qui «assure à sa famille et ses proches, ainsi qu’à ses camarades du #54RT tout [son] soutien et leur témoigne la fraternité de l’armée de Terre». Morgan Henry avait déjà été déployé, dans le cadre de la force Barkhane, au Mali de mai à septembre 2016 avant de participer, l’année suivante à l’opération Chammal en Irak, où il a été déployé à nouveau de novembre 2017 à mars 2018 puis de décembre 2018 à mars 2019. Promu sergent-chef en octobre 2017, le jeune homme avait été «décoré de la croix du combattant, de la médaille outre-mer avec agrafes “Moyen-Orient” et “Sahel”, de la médaille de la reconnaissance de la Nation et de la médaille d’argent de la défense nationale avec agrafes “Transmissions” et “Missions d’Opérations extérieures”», apprend-on dans le communiqué.

Depuis des mois, les groupes djihadistes du Sahel multiplient les attaques et entretiennent un climat d’insécurité chronique pour les civils et les armées locales. En novembre dernier, 13 soldats français sont morts dans un accident entre deux hélicoptères au combat. Récemment, l’armée française a annoncé le passage de 4500 à 5100 hommes d’ici à la fin février afin d’inverser le rapport de force sur le terrain. «L’essentiel des renforts sera déployé dans la zone dite des trois frontières», était-il annoncé au début du mois par la ministre des Armées Florence Parly, évoquant la région entre le Mali, le Burkina Faso et Niger. «Une autre partie de ces renforts sera engagée directement au sein des forces du G5 Sahel pour les accompagner au combat», ajoutait-elle.

Source: parismatch