Le projet de loi de finances-2023 et la crise de l’eau sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Evoquant le projet de loi de finances pour 2023 (PLF 2023), dont une note de cadrage a été signée par le chef de gouvernement, +L’Opinion+ écrit que dans ce projet, le gouvernement mise davantage sur l’investissement, dont une Charte dédiée vient de voir le jour, visant à encourager l’investissement privé à travers une batterie de mesures incitatives, dont des primes «sectorielles» et «territoriales », sans oublier les avantages fiscaux et douaniers, ainsi que les garanties de l’Etat en faveur des investisseurs étrangers. Une orientation nécessaire, du moins pour la prochaine année législative, du moment que les pressions inflationnistes continuent leurs ravages et que les chaînes de production et d’approvisionnement mondiales sont toujours étouffées suite aux conflits géopolitiques en Europe et en Asie, relève le journal. Le PLF 2023 se penchera également sur la consolidation de la justice territoriale, afin d’optimiser les résultats des investissements et des chantiers structurants lancés par l’Etat. Car, durant les dernières années, le Maroc a investi près de 30% de son PIB, pourtant, il demeure incapable de générer une croissance digne des pays émergents, explique-t-il. +Aujourd’hui Le Maroc+, quant à lui, souligne que le gouvernement est aujourd’hui “déterminé” à mettre en œuvre les chantiers stratégiques dans le cadre du PLF 2023. De la couverture médicale et sociale à la poursuite des efforts pour la relance économique, en passant par l’activité selon le calendrier fixé des allocations familiales pour des millions d’enfants, sans oublier la réforme de l’administration et la réduction des disparités sociales et territoriales, le gouvernement place la barre très haut, estime la publication. Le gouvernement compte poursuivre son train de réformes et la concrétisation des projets stratégiques, notamment le chantier royal en rapport avec la généralisation de la couverture sociale, relève-t-il, notant que le PLF 2023 pourrait être l’instrument gouvernemental par excellence afin d’atteindre tous les objectifs fixés par le pays, qui “dispose encore des moyens nécessaires pour relever de nouveaux défis”. +L’Économiste+, qui revient sur la crise de l’eau dans le monde, estime que le monde vit une canicule “sans précédent”, mais dispose encore d’eau “dont il faudra gérer la moindre goutte avec parcimonie”. “La sécheresse appelle à l’humilité, celle que nous avons perdue, et nous devrions changer notre rapport à l’eau”, préconise le quotidien, soulignant la nécessité de développer un modèle de gestion de la ressource au niveau mondial et mettre en place des lois martiales pour le respecter. “Aujourd’hui, greens, piscines, arrosages de jardins sont déjà pointés du doigt, mais il sera nécessaire d’aller plus loin. Sinon, les exodes vont se multiplier”, ajoute-t-il.

APA